L’OM est englué dans un flou tactique avec de fortes têtes qui ne semblent pas pouvoir jouer ensemble. Quand Milik est là, Payet est isolé sur le flanc gauche. Une situation qui ne lui plaît pas, il pourrait vite dégoupiller.
Frustré après la défaite subie face à Clermont au Stade Vélodrome, (0-2), Dimitri Payet s’en est pris à ses coéquipiers en pointant du doigt un manque d’humilité. Des mots forts qui trahissent une certaine perte de confiance. Isolé sur le flanc gauche, le Marseillais n’est pas en pleine possession de ses moyens. Une situation qui lui déplaît d’autant plus que cette tactique est mise en place pour laisser la place à Arkadiusz Milik. Une statut de « privilégié » qui lui laisse un goût amer.
« Quand Dimitri Payet dit ça, il pointe un manque de collectif, un manque de caractère. On aime ou on n’aime pas, mais Payet a porté l’équipe pendant un petit moment depuis le début de saison. Là, il est un peu moins bien dans le jeu, un peu moins décisif aussi, il a peut-être cette frustration. Si on regarde le match contre Clermont, autour de lui, la relation avec Gerson elle n’est pas top, Under, il est peut-être un peu moins bien, il a tendance à plus jouer perso et ça a tendance à agacer aussi Dimitri Payet. Puis il y a le cas Milik. Il faut quand même revenir en arrière. On parle beaucoup de Milik, de son positionnement… Payet est un peu en retrait et ça doit le gonfler un peu car un des dégâts collatéraux, pour essayer de mettre Milik dans de bonnes conditions, c’est de mettre Payet à gauche et il déteste ça« , a tenté d’expliquer Florent Germain sur BFM Provence.