Habitué à défier la Suède, le coach des Françaises estime que le match de demain se jouera surtout « au mental ».
De passage en conférence de presse ce mardi, avant d’affronter la Suède demain soir (20h30) en quart de finale de la Coupe du monde féminine de handball, le sélectionneur des Bleues Olivier Krumbholz est revenu sur la rivalité entre les deux nations.
« C’est une première, ou deuxième, ou troisième étape de franchie, comme vous voulez. Et on l’a bien franchie, avec une équipe de France qui sait jouer comme elle sait jouer. On avance sereinement vers un quart qui va être épais, avec une grosse équipe de Suède qui progresse de mois en mois et qui cherche à capitaliser sur un résultat positif. Il va falloir mettre tous les ingrédients nécessaires pour écarter une équipe très dangereuse, qu’on connaît bien, qu’on joue régulièrement. C’est une équipe sans grande transformation ces dernières années, c’est aussi pour ça qu’elle tourne bien, une équipe stabilisée avec un 7 majeur. On est habitués à gagner contre la Suède, donc on espère que ça peut jouer psychologiquement. Mais ça crée aussi chez elles une envie folle de débreaker par rapport à ce problème. L’aspect mental jouera un rôle important. À nous de faire douter cette équipe, car ça se joue souvent à pas grand-chose face à la Suède. Il va falloir un mental d’acier et se préparer à vivre peut-être un money time chaud dans un match à élimination. On a une équipe expérimentée qui a fait beaucoup de matches éliminatoires depuis 2016 et on sait les aborder. Il faut juste qu’on soit relâchés. Déterminés, on le sera, combatifs aussi. On doit trouver le bon positionnement, le bon relâchement pour être le plus brillant possible en attaque. »