Le stade Marcel-Tribut accueillait ce samedi soir une belle affiche entre Dunkerque et l’AS Saint-Étienne, lors de la 16ᵉ journée de Ligue 2.
Dans ce duel entre deux formations en confiance, les Nordistes ont pris le dessus (1-0), s’offrant un succès aussi précieux que mérité. À l’issue de la rencontre, plusieurs acteurs se sont confiés au micro de beIN Sports.
Enzo Bardeli (Dunkerque) : une victoire du collectif
« C’est sûr que ça a été très difficile. On s’y attendait : c’est une très belle équipe, avec de grands joueurs qui veulent avoir le ballon comme nous. Donc oui, c’était un match compliqué. On a eu quelques périodes où notre possession leur a fait mal. En seconde période, on a davantage subi. On concède une barre transversale qui aurait pu tout changer, mais on a aussi eu des occasions. La victoire n’est pas déméritée. On est très contents, c’est vraiment un succès collectif. À la fin, quand toute l’équipe défend ensemble comme ça, c’est top. »
Sur son but : « Je ne m’y attends pas forcément, mais je sens que les défenseurs peuvent se gêner, le ballon arrive entre les deux. J’y crois, je contrôle bien et ma frappe, sans être très puissante, est bien placée. Je voulais la mettre en hauteur pour éloigner le gardien. Je suis très content qu’elle finisse au fond. »
Vincent Sasso (Dunkerque) : la solidité avant tout
« C’était important de ne pas encaisser, surtout face à une équipe aussi performante offensivement. Pour moi, c’est la meilleure du championnat. Mais on a réussi, avec nos armes et par séquences, à faire jeu égal. On a été solides, c’était essentiel. On a serré les dents à certains moments. Bravo aux supporters, à tout le groupe, ceux qui sont entrés : tout le monde a contribué. C’est une victoire collective.
En Ligue 2, il faut savoir s’adapter. Saint-Étienne aime jouer, comme Troyes ou le Red Star, mais d’autres équipes misent sur la transition. Il faut donc être capables de tout faire : garder le ballon ou jouer vite vers l’avant. Aujourd’hui, on a su trouver le bon équilibre. »
Florian Tardieu (ASSE) : la frustration verte
Florian Tardieu ne cachait pas sa déception : « Excusez-moi du terme, mais ça fait chier. On est bien dans le match, on a les situations pour marquer, mais si on ne concrétise pas, on se fait punir. Sur le but, on est passifs. Aujourd’hui, on s’en mord les doigts. On avait les occasions, mais au final, on retient la défaite. Oui, ce soir, ça fait chier. »
Et de conclure : « Tout se joue dans les deux surfaces. On l’a vu encore contre Nancy : on mène 2-0 et on se fait peur parce qu’on ne tue pas le match. Aujourd’hui, on aurait dû mener avant Dunkerque. On ne marque pas, et derrière, on se punit tout seuls. »

