Ecrasé à Lens (4-1), dimanche lors de la 11e journée de Ligue 1, le FC Metz a trouvé un coupable.
Il ne s’agit ni de la porosité défensive (7 défaites et 26 buts encaissés en 11 journées), ni de la qualité de l’adversaire (Lens est 2e au classement) mais… de l’arbitre, bien sûr. Comme à son habitude, Frédéric Antonetti a crié à l’injustice, avec la verve qu’on lui connaît. A croire que la totalité de son analyse du match se résume aux erreurs des arbitres. Voici ses mots.
« D’abord, il y a eu cette faute litigieuse sur Centonze dans la surface, au début du match, après un une-deux avec Boulaya. Je ne dis pas qu’il y avait penalty, je dis juste que personne n’en tient compte parce que c’est nous. Si c’était Paris, on aurait montré l’action en question 300 fois, là, c’est Metz et il n’y a même pas de ralenti. Ensuite, sur le deuxième but lensois, leur touche est effectuée quinze mètres devant ; une fausse touche que le quatrième arbitre avait d’ailleurs signalée. ‘est facile d’expulser les gens (Benoit Tavenot, l’un des adjoints d’Antonetti a été expulsé pour contestation) mais il faut savoir se remettre en question, non ? Les entraîneurs se remettent en question tout le temps mais pas les autres. Nous (les entraîneurs), on se fait mettre dehors (limogés). Et puis il y a notre but du 2-2 qui est refusé. Mais regardez l’image du but refusé et dites-moi ce que vous en pensez. Je suis vraiment troublé par la perception de M. Pignard. Si c’est le tournant du match ? À 2-2, ce n’est plus la même chose, non ? C’est une main imaginaire. Je ne sais plus quoi dire (…) Si on refuse ce genre de buts alors là. Quand je revois les images. J’ai revu dix fois l’action et ça dépasse l’entendement. L’arbitre a sa conscience pour lui et moi j’ai la mienne. Mais quand M. Pignard va nous arbitrer la prochaine fois, qu’est-ce qui va nous arriver ? Un autre exemple : le corner sur lequel on marque notre deuxième but, celui est refusé. Et bien M. Pignard avait signalé un six mètres préalablement, c’est son juge de touche qui l’a corrigé et nous a accordé le corner. Pour moi, ce sont des choix orientés. C’est un état d’esprit ça. »