EDF : un nouveau cycle avant les Mondiaux

L’équipe de France relance sa saison ce mercredi, avec un match amical face à la République Tchèque.

Neuf mois après l’apothéose des Jeux Olympiques de Paris, l’équipe de France de volley-ball reprend sa saison ce mercredi soir à Tours avec un match amical contre la République tchèque (20h30). Cependant, ce premier groupe de joueurs, appelé par le sélectionneur Andrea Giani, ne compte que trois des champions olympiques : Trévor Clévenot, Théo Faure et Quentin Jouffroy. La plupart des autres cadres, ménagés après une longue saison de clubs, rejoindront le groupe progressivement à partir du 20 juin.

Un renouveau avant le Mondial

Cette gestion vise à permettre à l’équipe d’arriver en pleine forme au championnat du monde, qui se déroulera du 12 au 28 septembre aux Philippines. C’est le dernier titre majeur qui manque encore à cette génération française, double championne olympique (Tokyo 2020, Paris 2024). Parmi les absents du premier groupe, on retrouvera notamment Earvin Ngapeth, Jean Patry et Antoine Brizard, qui intégreront l’équipe pour les phases suivantes de la Ligue des nations, où la France remettra son titre en jeu dès le 11 juin.

Pour Andrea Giani, c’est aussi l’occasion d’ouvrir un nouveau cycle et de faire place aux jeunes talents. Il a ainsi intégré plusieurs éléments de la « nouvelle génération dorée », sacrée championne du monde U19 en 2023 puis d’Europe U20 en 2024, comme Mathis Henno, Joris Seddik, Amir Tizi-Oualou ou Noa Duflos-Rossi. « Ce groupe a besoin de nouveaux joueurs pour comprendre l’identité et l’exigence de l’équipe de France », a déclaré le sélectionneur mardi.

Trévor Clévenot, le pilier d’un groupe en évolution

Trévor Clévenot, désormais le plus ancien du groupe à 30 ans, ne voit pas d’inquiétude à cette large entrée de jeunes : « Un nouveau cycle s’ouvre et il est normal qu’une nouvelle génération vienne s’intégrer. À nous de les accueillir dans le projet et le groupe. » Il souligne également l’importance de transmettre les règles de vie et la cohésion, piliers d’un collectif « très solidaire » qui est resté en contact tout au long de la saison via un groupe WhatsApp.

Pour Clévenot, la transition a été rapide après les JO : « Deux semaines après la compétition olympique, on était déjà repartis en club. Il a fallu basculer vite. » Retrouver ses coéquipiers progressivement « rappellera de bons souvenirs », tout en rappelant que « le passé n’existe plus » et que l’objectif est désormais clair : « devenir champions du monde ».

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