Le Tours Volley-Ball a décroché ce samedi son dixième titre de champion de France, le deuxième en trois saisons, en dominant Poitiers lors de la finale retour (3-0 : 29-27, 25-21, 25-17). Ce sacre permet au TVB d’égaliser le record de l’AS Cannes en tête du palmarès masculin.
Tous les titres tourangeaux ont été conquis au XXIe siècle. Le club efface ainsi le souvenir douloureux de la finale perdue l’an dernier contre Saint-Nazaire au set en or, malgré une belle victoire à domicile lors de la manche retour.
Cette fois, Tours n’a pas laissé place au suspense. Déjà vainqueur de la finale aller à Poitiers (3-1), le TVB a confirmé à domicile en surclassant le Stade Poitevin, qui devra patienter avant de rêver d’un troisième sacre après ceux de 1999 et 2011.
De retour en play-offs après quatre ans d’absence, Poitiers n’a rien pu faire face à la puissance tourangelle. En huit matches de phase finale, le TVB n’a concédé qu’une seule défaite, en demi-finale face à Montpellier, pourtant leader de la saison régulière. Un parcours impressionnant, d’autant plus remarquable après un début de saison compliqué (une victoire pour cinq défaites) et une cascade de blessures.
« L’équipe n’a jamais lâché. Porter ce maillot, c’est porter une histoire qui réveille des étincelles », a confié l’entraîneur Marcelo Fronckowiak sur BeIN Sports.
Lors de cette finale retour, seul le premier set a réellement été disputé, remporté par Tours sur sa cinquième balle de manche. « On savait que Poitiers était plus fort qu’à l’aller. Une fois le premier set gagné, notre jeu s’est stabilisé et la pression est montée d’un cran pour eux », a analysé Fronckowiak.
Ce titre, le premier sans l’illustre manager Pascal Foussard (parti l’été dernier), offre à Tours une place en Ligue des champions la saison prochaine. Le capitaine et passeur Zeljko Coric a été déterminant, notamment par une série au service dans le deuxième set et un contre final qui scelle le sacre.
En attaque, Alexandre Strehlau a brillé (16 points, 65 % de réussite) et a logiquement été élu meilleur joueur de la finale. « J’avais dit que si on restait calmes et qu’on déroulait notre jeu, ça passerait. Gagner 3-0… je ne sais même pas quoi dire », a-t-il réagi.