Covid oblige, Andy Murray n’a pas eu d’autres choix que de déclarer forfait pour l’Open d’Australie 2021. Contraint de remodeler son calendrier, l’Ecossais a failli être l’invité de dernière minute du Challenger de Quimper. Malheureusement, le rêve n’aura pas lieu pour les fans bretons de la petite balle jaune. Là aussi, le double champion olympique a dû jeter l’éponge, toujours à cause du virus.
Chamboulé par la pandémie mondiale de Covid-19, le calendrier de l’ATP est complètement décimé en ce mois de janvier. Alors qu’il avait prévu d’effectuer sa rentrée en 2021 à l’Open d’Australie, Andy Murray, qui a contracté le virus récemment, a dû revoir ses plans et se retirer du rendez-vous australien. Et dans le désert de tournoi actuel, le Challenger de Quimper, qui a débuté le 25 janvier, jouit d’une grosse aura digne d’un ATP 250. Avec un Lucas Pouille en guise de tête de série numéro une, et d’anciennes gloires telles qu’Ernest Gulbis, le tournoi dispose d’un gros plateau de joueurs.
Dans la dernière ligne droite des inscriptions, Murray a tenté le coup, en quête de sensation et de confiance. « Andy Murray va finir par demander à jouer le tournoi » pouvait-on entendre dans les travées du club breton, blague à laquelle personne n’aurait cru il y a encore quelques semaines. Et pourtant ce scénario loufoque a bien failli se produire. Marc Gicquel, ancien 37e joueur à l’ATP, à la tête du Challenger de Quimper, a reçu un appel de l’agent de la légende britannique, motivée à l’idée de disputer le tournoi breton.
Mais la requête de l’Ecossais était très exigeante. Pouvoir s’entraîner sur un terrain privé en dehors du site de la compétition pour éviter au maximum les risques de contamination et séjourner dans une maison de standing avec son staff. Dans les heures qui ont suivi, l’organisation du tournoi a remué ciel et terre pour contenter les demandes très précises de l’actuel 123e mondial. Les échanges entre les deux clans ont duré 24h avant la veille du tirage au sort du tournoi, avant qu’un nouveau test positif à la Covid-19 ne vienne entériner définitivement les espoirs du Britannique. « Son staff préfère qu’il reste à la maison une semaine supplémentaire avant d’aller en Europe pour être certain qu’il n’ait plus de souci par rapport au virus, a confié son agent à Arzel Mervellec. Désolé il ne viendra pas mais il a vraiment apprécié votre démarche. » a confié l’agent du joueur à l’organisation.
Mais ça n’est que partie remise. En effet, le Challenger sera de retour dans une semaine sous le nom de « Quimper 2 ». Nul doute que la sonnerie du téléphone de Marc Gicquel devrait retentir de nouveau.