Ça bouge dans les coulisses du tennis mondial, avec le projet d’un circuit premium réunissant les tournois du Grand Chelem et quelques autres événements majeurs.
The Athletic rapporte qu’une « révolution » embryonnaire est en cours dans les coulisses du circuit ATP, avec les tournois du Grand Chelem (Open d’Australie, Roland-Garros, Wimbledon, US Open) cherchant à s’associer aux autres tournois les plus prestigieux du circuit, notamment les Masters 1000. L’objectif de cette initiative est de clarifier et de rationaliser le calendrier encombré du tennis en créant un circuit premium plus ciblé, similaire à la Formule 1, où les tournois du Grand Chelem auraient un contrôle partiel. Le média britannique imagine ainsi un scénario où les 100 meilleurs joueurs se concentreraient principalement sur les tournois du Grand Chelem et une douzaine d’autres tournois de haut niveau, ce qui leur permettrait de jouer environ 32 semaines par an tout en ayant du temps pour participer à des événements moins importants et se reposer.
Ce projet, encore en développement, pourrait être présenté en Australie début de l’année prochaine. Il semble s’aligner avec la vision d’Andrea Gaudenzi, le patron de l’ATP, qui favorise une homogénéisation du calendrier pour privilégier les tournois importants et les joueurs, qui se plaignent depuis longtemps de la redistribution inégale des gains. Stan Wawrinka a notamment critiqué les tournois du Grand Chelem pour leur faible redistribution des revenus aux joueurs et leur pouvoir excessif. Par ailleurs, l’ATP prévoit une restructuration complète de son calendrier pour 2025, qui entraînera la disparition de certains tournois de catégorie 250 au profit de tournois nouvellement créés ou fusionnés, comme le cas de Munich absorbant l’Open 13 de Marseille. Des modifications ont déjà été apportées, notamment l’allongement de la durée de certains Masters 1000.