Samedi le XV de France affronte une nouvelle-fois, la Nouvelle-Zélande pour le troisième et dernier test match de juin. Un match attendu avec impatience par Yoann Maestri.
Comment battre la Nouvelle-Zélande?
« Euh… bonne question… Etre très discipliné, beaucoup plus performant sur notre conquête et nos ballons. Etre dans un très bon jour, et qu’ils connaissent des défaillances. »
L’objectif est-il de gagner à Dunedin après le deuxième test encourageant à quatorze contre quinze pendant soixante-dix minutes ?
« Cela me semble présomptueux. Il y a beaucoup de positif à ressortir de cette défaite car on a joué 80% du temps à 14 et qu’il y a peu d’écart par rapport au premier test (11-52). Après, honnêtement c’est une défaite. Donc attention, c’est le piège parfait: il va falloir être encore plus valeureux parce qu’ils sont prévenus. Ne nous trouvons pas trop beaux, parce qu’on n’a pas gagné. Et n’oublions pas l’état dans lequel nous nous trouvions la semaine dernière parce que nous en avions pris cinquante. On s’est resserré, il faut rester dans cette même optique. »
Vous êtes le capitaine de la touche, où le XV de France a perdu cinq ballons lors de chacun des deux premières rencontres. Comment le vivez-vous à titre personnel?
« C’est difficile, parce qu’on s’entraîne. Malheureusement on a les inconvénients d’une tournée et d’une sélection: la touche se joue sur énormément de détails, de connections entre les joueurs. En plus, eux (les All Blacks) sont rodés: leur cinq de devant est celui des Crusaders. C’est… Et c’est difficile car tout le monde pousse pour que ça évolue. On va tout faire pour que ça se passe mieux au dernier match. »
En touche, les All Blacks sont prêts avant vous…
« Oui. Ils ont des automatismes en défense et en attaque qu’on n’a pas et qui ressemblent à des automatismes de clubs. Qu’on a en phase finale après avoir réglé la mire toute la saison! Nous, le temps imparti et la qualité de l’adversaire font qu’on est en difficulté. En plus, c’est un domaine où tu as besoin de confiance. »
Propos recueillis en conférence de presse