En conférence de presse, Richie McCaw ressent la satisfaction du devoir accompli, après son deuxième titre de champion du monde conquis avec les All Blacks.
Richie McCaw, quel est votre sentiment ?
C’est dur de mettre des mots là-dessus. Je suis évidemment très satisfait. On avait la conviction avant d’arriver ici qu’on pouvait le faire. Nous qualifier pour la finale était déjà un premier objectif. Ce soir c’était un match difficile mais c’est comme si on était arrivé en se disant: il y a un travail à faire, et on l’a fait. On est très heureux d’avoir assemblé cette pièce de puzzle. Parfois, on pense que la fin sera le moment le plus heureux. Mais il faut apprécier d’abord le travail que l’on fait en amont. Personnellement, j’ai vraiment aimé ces six semaines ensemble.
Quelle comparaison faites-vous avec votre titre de 2011 ?
C’est un sentiment un peu différent. Le match était plus serré, il s’est joué jusqu’aux dernières secondes à l’époque. C’était un immense soulagement, aussi parce que l’on avait été éliminé tôt dans la compétition en 2007. Cette fois, on a vu qu’il y avait cette opportunité à saisir et plus que les raisons liées au passé, on voulait juste faire notre travail. Il y a cette satisfaction du devoir accompli.
Qu’est ce qui a motivé l’équipe à poursuivre sa quête de titre après 2011 ?
On a fixé l’objectif de soulever cette coupe une nouvelle fois. Il y a un an, on a commencé à vraiment se concentrer sur ce qu’on voulait faire sur ces six semaines de Coupe du monde. Il y avait ce désir continuel d’être toujours meilleur, de s’améliorer. En ce sens, il faut aussi rendre hommage à Steve (Hansen, le sélectionneur) et à tout l’encadrement. Tout ça ne s’est pas fait que grâce aux joueurs mais à tout un groupe.
Vous parlez souvent de l’héritage des All Blacks. Qu’est-ce que cela représente ?
Quand vous devenez un All Black, vous prenez conscience qu’il y a beaucoup d’hommes respectables qui l’ont été avant vous. Les All Blacks ont plus de 100 ans de grandes performances et quand on porte le maillot, on ressent tout de suite cette responsabilité. Il n’y aucune individualité plus grande que l’équipe. Et on comprend que notre tâche est d’apporter une pierre en plus à l’héritage. La chose qui me tient le plus à coeur c’est qu’il ne s’agit pas d’être le héros chaque semaine, mais de juste faire son travail correctement.
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