Devenu l’an dernier le premier Français champion du monde en MotoGP, Fabio Quartararo raconte sa saison actuelle à l’AFP. Après ses deux chutes et son abandon aux Pays-Bas fin juin, il revient sur la coupure estivale de cinq semaines, sa préparation physique et mentale et son objectif mondial.
« Comme une ceinture de boxe, tu ne l’as pas à vie » après des vacances entre fêtes et entraînement, Fabio Quartararo remonte sur sa machine ce week-end à Silverstone (Grande-Bretagne) pour la seconde partie de saison de MotoGP, bien placé pour « gagner un deuxième titre ».
Devenu l’an dernier le premier Français champion du monde en MotoGP, Fabio Quartararo raconte sa saison actuelle à l’AFP. Après ses deux chutes et son abandon aux Pays-Bas fin juin, il revient sur la coupure estivale de cinq semaines, sa préparation physique et mentale et son objectif mondial.
Les vacances: « penser à rien d’autre que profiter »
« Ca s’est super bien passé, j’ai pu prendre des jours de relax et m’entraîner. J’ai voulu couper vraiment une semaine, mais j’aime toujours
faire du sport, le matin ou l’après-midi. Mais, bien sûr, les moments où il fallait faire la fête avec les amis, j’étais le premier à faire la fête. Une semaine vraiment à couper, à ne penser à rien d’autre que profiter, c’est quelque chose qui est vraiment utile, très important. Aussi parce que j’ai passé la pire course de la saison, deux chutes, je me suis fait mal… Donc c’était important de penser et de passer à autre chose. »
L’entraînement: « j’aime me mettre à la limite »
« A l’entraînement, quand je me mets dans le rouge, j’aime ça, j’aime me mettre à la limite. C’est mon travail mais je ne le vois pas comme un travail, je m’amuse. Se surpasser, s’améliorer physiquement, voir que je me sens mieux sur la moto, c’est le plus important. »
Le titre: « le premier titre c’est bien, mais c’est du passé »
« Être champion ne change rien, je ne défends pas mon titre. Je veux en gagner un autre. Le titre de l’année dernière, c’est bien de l’avoir, mais c’est du passé. J’en veux un deuxième et il compterait comme le premier. C’est une nouvelle étape. Un titre, comme une ceinture de boxe, tu ne l’as pas à vie. »
AVEC AFP