Le Paris SG reçoit les Hongrois de Veszprem en quarts de finale aller de la Ligue des champions de handball, l’équipe qui avait ruiné son rêve de Final Four l’année dernière.
Au même stade en 2014, le club magyar avait remporté ses deux duels contre le PSG, 28-26 dans la capitale et 31-26 à domicile, donnant ainsi un aperçu du chemin qui restait à parcourir à l’équipe parisienne pour se mêler au gratin continental. Un an après, affronter l’armada de Veszprem, rompue aux joutes de la C1 qu’elle n’a encore toutefois jamais gagnée malgré une finale en 2002, offre l’opportunité au PSG de montrer qu’il a franchi un cap. Avec les arrivées, durant l’été, des arrières de l’équipe de France William Accambray et Xavier Barachet, et de l’inusable portier des Bleus Thierry Omeyer, le PSG est mieux armé selon son entraîneur Philippe Gardent. Le grand chantier entrepris sur la défense, dès la préparation estivale, a apporté davantage de stabilité au club le plus riche d’Europe (14,76 millions d’euros).
Veszprem pourrait pâtir de l’absence d’un joueur de marque, Laszlo Nagy. L’arrière droit hongrois avait inscrit neuf buts l’an dernier à l’aller à Paris et quatre au retour. Mais même sans lui, Veszprem reste bien armé avec les gardiens Roland Mikler et Mirko Alilovic, le pivot croate Renato Sulic ou encore l’arrière gauche serbe Momir Illic, meilleur buteur de la compétition (86 buts) à l’issue des huitièmes de finale. Le dernier rescapé français en C1 pourra lui compter sur l’apport de Luc Abalo, en grande forme depuis son retour de blessure (adducteurs) il y a une dizaine de jours. Le PSG aborde aussi ces retrouvailles hongroises avec davantage de certitudes que l’an passé. Daniel Narcisse abonde dans ce sens : On a gagné en maturité. La manière dont on joue le montre. Dans les moments difficiles et le money time où on était un peu fébrile, on arrive désormais à être plus concentrés, plus lucides pour finir le match devant.