Les handballeuses françaises affronteront la Russie dimanche (15h00 locales, 08h00 françaises) en finale des Jeux olympiques de Tokyo, pour une revanche cinq ans après la défaite des Bleues à Rio.
En demi-finales vendredi, la Russie a dominé la Norvège, championne d’Europe en décembre 2020, 27 à 26, alors que les Françaises ont battu la Suède 29 à 27. Championnes du monde en 2017 et d’Europe en 2018, les Françaises partiront en quête du seul titre qui manque encore à leur palmarès, alors que les Russes viseront un doublé fréquent chez les femmes en handball (Norvège 2008/2012, Danemark 1996/2000/2004, Corée du Sud 1988/1992, URSS 1976/1980).
Les joueuses d’Olivier Krumbholz s’étaient inclinées contre les Russes lors de la phase de groupes, mais ont sorti avec autorité les Néerlandaises, championnes du monde en 2019, en quarts de finale (32-22), puis les Suédoises en demi-finales après un match bien plus accroché. « En 2016, c’était déjà quelque chose de fou d’avoir cette médaille d’argent, alors qu’aujourd’hui, en tout cas pour ma part, je suis arrivée ici avec beaucoup plus d’attentes et avec l’envie d’aller chercher la médaille d’or », a prévenu la demi-centre française Grâce Zaadi, après la demi-finale. Les Françaises ont dû composer avec de nombreuses blessures en amont de la préparation olympique –Siraba Dembélé, Aïssatou Kouyaté, Orlane Kanor– et avant le début du tournoi – Alexandra Lacrabère, insuffisamment remise d’une blessure aux adducteurs, a dû rentrer prématurément en France.
L’affiche est un remake de la finale olympique remportée il y a cinq ans par la Russie (22-19), et de la finale de l’Euro-2018 gagnée par la France à domicile (24-21), un sacre continental qui était à l’époque synonyme de qualification olympique pour les Françaises. Depuis, Françaises et Russes se sont rencontrées à nouveau lors du tour principal de l’Euro-2020, avec un match nul (28-28). Mais depuis le tournoi de décembre, les championnes olympiques en titre ont récupéré les sœurs Ana Vyakhireva et Polina Kuznetsova, absentes en décembre et pièces maîtresses de l’effectif russe. Les Norvégiennes, championnes d’Europe en décembre 2020, devront une nouvelle fois se contenter d’un match pour le bronze contre la Suède.