L’Euro féminin de handball s’ouvre ce dimanche en Hongrie et Croatie. L’équipe de France dirigée par Alain Portes déplore de nombreuses absences et fait figure d’outsider. Terminer dans le Top 5 serait déjà une bonne performance.
Lors précédent Euro en Serbie, en 2012, les Françaises avaient terminé à une très décevante 9e place. Les JO de Londres, quelques mois auparavant, n’avaient guère été plus joyeux, avec une élimination dès les quarts de finale. La déception avait été telle que la fédération avait mis un terme au bail de l’emblématique sélectionneur Olivier Krumbholz, remplacé par Alain Portes. Ce dernier a conduite les Françaises en quarts de finale du Mondial, l’an dernier en Serbie.
Cet Euro 2014 aurait pu être celui de la reconquête. Mais les blessures ont émaillé la préparation des Bleues. Elles ne peuvent raisonnablement espérer faire mieux que la meilleure performance hostorique au niveau continental, à savoir une médaille de bronze. Du reste, l’Euro a toujours moins bien réussi aux Françaises que le Mondial, qu’elles ont remporté en 2003, rappelons-le.
Leynaud et Pineau diminuées
Parmi les joueuses-clé blessés durant la préparation, citons la gardienne Cléopâtre Darleux, les ailières Blandine Dancette et Audrey Deroin. Ces trois-là ne sont pas du voyage. La gardienne titulaire Amandine Leynaud et la star de l’équipe Allison Pineau seront elles bien là, mais diminuées.
Les Bleues se sont préparées lors de la Golden League. Elles se sont imposées face à la Serbie (22-18) mais on trébuché contre la Norvège (20-21) et le Danemark (23-26), avant de faire match nul face à la Hongrie (22-22). Le bilan est très mitigé.
A l’Euro, les Bleues auront fort à faire dès le premier tour avec dans leur groupe le Monténégro, champion d’Europe du titre, mais aussi la redoutable Serbie. Fort heureusement, leur premier match lundi à 18h00, à Osijek (Croatie), est contre la Slovaquie, le petit poucet du groupe.
Le groupe
Gardiennes de but: Amandine Leynaud (1,78 m, 64 kg, 28 ans, 146 sélections, Vardar Skopje/MKD), Armelle Attingré (1,74 m, 71 kg, 25 ans, 19 sélections, Issy-Paris), Laura Glauser (1,80, 73 kg, 21 ans, 2 sélections, Metz)
Arrières: Camille Ayglon (1,80 m, 66 kg, 29 ans, 159 sélections, Nîmes), Koumba Cissé (1,73 m, 70 kg, 23 ans, 19 sélections, Le Havre), Marie François (1,78 m, 74 kg, 21 ans, 3 sélections, Dijon), Marie-Paule Gnabouyou (1,85 m, 79 kg, 26 ans, 70 sélections, Toulon), Alexandra Lacrabère (1,77 m, 70 kg, 27 ans, 144 sélections, Nice), Alice Lévêque (1,82 m, 71 kg, 25 ans, 21 sélections, Mios Biganos-Bègles), Gnonsiane Niombla (1,72 m, 65 kg, 24 ans, 26 sélections, Fleury-les-Aubrais)
Demi-centres: Estelle Nze Minko (1,76 m, 67 kg, 23 ans, 5 sélections, Nantes), Allison Pineau (1,81 m, 72 kg, 25 ans, 149 sélections, Ljubljana/SLO), Grâce Zaadi (1,72 m, 69 kg, 21 ans, 22 sélections, Metz)
Ailières: Paule Baudouin (1,72 m, 58 kg, 30 ans, 201 sélections, Metz), Siraba Dembélé (1,72 m, 64 kg, 28 ans, 179 sélections, Vardar Skopje/MKD, cap.), Marie Prouvensier (1,64 m, 63 kg, 20 ans, 2 sélections, Dijon)
Pivots: Nina Kanto (1,78 m, 74 kg, 31 ans, 202 sélections, Metz), Laurisa Landre (1,74 m, 67 kg, 29 ans, 9 sélections, Le Havre)
