au Barça Le défenseur international tricolore du Fc Barcelone s’est confié ce dimanche pour le CANAL FOOTBALL CLUB. Il est revenu sur ses blessures, son été mouvementé, l’affaire Messi et sa concurrence avec Clément Lenglet. Extraits.
Vous sortez d’une série de blessures très compliquée qui vous a éloigné des terrains pendant de long mois…
Les deux dernières années sont les pires de ma carrière. J’ai eu beaucoup de rechutes, je compensais trop, j’ai eu un déséquilibre total, il fallait que je m’arrête, que je reprenne a zéro. (…) Je n’ai jamais autant travaillé. (…) Pour moi c’est normal de faire tout cela, faire des doubles séances, travailler deux fois plus. J’ai besoin de rattraper le temps perdu.
La période de mercato estival s’est achevée, avez vous été sollicité par l’OL comme on a pu le lire ?
Tout était possible durant ce mercato. Lyon c’est mon club, ma ville, c’est eux qui m’ont offert la possibilité d’être vu en Europe par des clubs comme Barcelone, ou par l’équipe de France. Il y a eu des discussions rapides, mais jamais quelque chose de concret. Il fallait que je sois opérationnel pour parler avec un club. Pour être honnête, Barcelone c’est Barcelone. Je ne me voyais pas en partir, et encore moins comme ça.
Comment vivez-vous la concurrence avec Clément Lenglet ?
Clément qui occupe ma position que ce soit à Barcelone ou en équipe de France, ça ne me dérange pas du tout, au contraire on s’encourage, il y a une très bonne entente entre nous. Mais il sait que lorsque je serai de retour à 100% je ferai tout pour retrouver ma place, en tout cas pour jouer, tout simplement.
L’été a été mouvementé aussi avec le feuilleton Messi…
Ca a été mouvementé, du point de vue personnel, mais aussi concernant le club. Ca m’a fait bizarre de lire et voir que Leo voulait partir, mais il a ses raisons. Imaginer le Barça sans Messi ce n’est pas possible.
Vous pensez toujours aux Bleus ?
Quand on pris l’habitude d’être sélectionné et d’aller au rassemblement, ne plus y être, ça manque. Je reçois des vidéos de leur part, ça me fait énormément plaisir. Je ne me dis pas que je dois aller à l’Euro, je ne me fixe pas de date, je me dis juste que ce n’est pas fini, que ça ne peut pas se terminer comme ça.