Successeur de Jorge Sampaoli, Igor Tudor est au coeur du tumulte. Si le coach en prend pour son grade, c’est au tour de l’homme d’être pointé du doigt.
« Tudor, il a un super palmarès non? Il a entraîné en Angleterre, en Espagne, il a entraîné tous les grands clubs Igor Tudor on est d’accord? Il ne vient pas de l’Hellas Verone? Il crache dans la soupe de la Ligue 1… Surpris de ses déclarations? Il y a quelques jours, il encensait la Ligue 1 et c’est une bonne traduction, c’est bien ce qu’il dit. Il dit tout et son contraire. Je différencie toujours l’entraîneur et l’homme. L’homme je le trouve imbuvable. Il y a eu plein de cas où il est intimidant avec mes confrères journalistes. En interview, il met la main sur l’épaule en disant « my friend… », on comprend que si on le relance ou si on pose une question gênante, il peut partir en vrille. Ça me dérange vraiment, on fait ce métier pour le plaisir et on peut prendre des risques en le titillant un peu. L’entraîneur, on peut débattre. Il fait globalement une bonne saison mais sa dernière ligne droite, il doit se montrer et surtout, il ne se remet jamais en question. C’est un peu facile d’accuser l’adversaire qui joue bloc bas mais ce sera ça peut-être jusqu’à la fin de la saison. C’est à lui d’être créatif, de redonner du peps à son équipe parce qu’il les a fatigué, essoufflé. Ça se paye dans cette dernière ligne droite », a clamé David Berger, journaliste pour Canal+, au micro d’Europe 1.
Troisième de Ligue 1 avec 61 points au compteur, l’Olympique de Marseille marche au pas depuis plusieurs semaines à tel point que le RC Lens (2ème, 63 pts) s’est échappé à la poursuite du Paris Saint-Germain. Sous la menace de l’AS Monaco (4ème, 58 pts), les Olympiens doivent se battre pour atteindre les ambitions affichées en début de saison. Si la Ligue des Champions est l’objectif prioritaire, Igor Tudor joue sa peau lors des échéances à venir.