Mercredi soir, le Paris Saint-Germain a été éliminé dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions après sa défaite, 3-1, sur la pelouse du Real Madrid. Pour Daniel Bravo, ancien milieu de terrain parisien, cet échec ne peut pas se comparer à la remontade ou la défaite contre Manchester United.
Nouvel échec pour le Paris Saint-Germain. Après sa belle victoire, 1-0, lors du huitième de finale aller, le club de la capitale s’est incliné, 3-1, lors du match retour face au Real Madrid. Dans les colonnes de l’Équipe, Daniel Bravo, qui a porté le maillot parisien, estime que cette élimination précoce en Ligue des Champions ne peut pas se comparer à celle de 2017 face au Barça ou encore de 2019 contre Manchester United.
« Je ne mettrais pas tout sur dos du gardien italien. Bien sûr il commet une erreur (sur le premier but de Benzema, 61e) car il ne se dépêche pas assez et prend trop de risques. Mais d’abord, j’estime qu’il y a une faute sur lui qui peut se siffler et ensuite, il y a eu d’autres grosses erreurs sur le deuxième – le ballon perdu de Neymar et le fait qu’Hakimi couvre Benzema (76e) – et le troisième but (78e), où Marquinhos fait une « passe décisive » à l’adversaire. C’est vrai que Paris maîtrisait beaucoup de choses et s’est mis en difficulté tout seul. Mais il faut aussi reconnaître la grande classe du Real et de Karim Benzema, qui ont senti qu’il y avait une petite faille et qui s’y sont engouffrés avec la rage qu’il fallait. Dès le départ de la seconde période, je n’étais pas super confiant, car c’était dangereux de vouloir préserver ce but d’avance. Les entrées de Camavinga et de Rodrygo ont fait énormément de bien aux Madrilènes, en leur apportant de la fraîcheur et de la vivacité. Et à 1-1, on a senti les Parisiens déboussolés et pris dans la tempête ! Les erreurs commises par les Parisiens ne viennent pas de l’opération du Saint-Esprit. Le Real les a vraiment poussés à les commettre. C’est plus le Real qui a fait perdre la tête au PSG que Paris qui l’a perdue tout seul. La « Remontada », où on avait senti dès le premier quart d’heure que le coach de l’époque Unai Emery, avait transmis sa peur aux joueurs et l’élimination par MU, équipe bien plus faible que ce Real, étaient des fautes professionnelles », a confié le consultant de BeIn Sport.
Après cette nouvelle désillusion, le Paris Saint-Germain retrouvera le Parc des Princes dès dimanche à 13h, face aux Girondins de Bordeaux, pour le compte de la 28e journée de Ligue 1.