Match sans enjeu entre l’Australie et l’Espagne. La Furia Roja devra tentera tout de même de sauver l’honneur face aux Socceroos.
0-3 | ||
Australie | Espagne |
Buts : David Villa (36e), Fernando Torres (69e), Mata (83e)
FIN > Les Espagnols terminent leur déroute brésilienne par une large victoire face à l’Australie (3-0). Inspirés, volontaires, les joueurs de Del Bosque ont montré un différent visage que lors des deux premiers matches, face à une valeureuse équipe d’Australie. Un succès symbolique pour la Roja, la dernière d’une glorieuse époque.
90+2e / 0-3 > Coup franc de Ramos
Ramos brosse sa frappe mais elle passe au-dessus. Les Espagnols n’ont pas de chance en cette fin de match.
90e / 0-3 > Mata manque sa reprise
Au point de pénalty, Juan Mata arme sa frappe mais les défenseurs australiens interviennent pour dégager le ballon.
89e / 0-3 > Silva rate le quatrième but
Seul devant la surface, David Silva hérite d’un ballon à mi-hauteur. Sa volée passe à gauche de la cage de Ryan.
85e / 0-3 > Fernando Torres s’enferme
Fernando Torres déboule dans la surface et décide de passer par l’extérieur, mais Ryan intervient.
83e / 0-3 > BUT DE MATA
Mata hérite du ballon sur un long centre. Esseulé, il a le temps de contrôlé et d’ajuster sa frappe, qui passe sous les jambes de Ryan. L’Espagne soigne sa sortie avec un troisième but.
78e / 0-2 > Albiol à terre
Raul Albiol reste au sol après s’être tordu la cheville.
75e / 0-2 > Corner pour l’Espagne
Juanfran dribble côté droit et centre, mais Spiranovic dévie en corner. Sur le contre, les Australiens se montrent trop maladroits pour inquiéter Reina, peu sollicité aujourd’hui. Probablement le dernier match d’un portier espagnol autre que David De Gea.
72e / 0-2 > Bozanic remplace Bresciano
Mark Bresciano, 34 ans, va sans doute jouer les dernières minutes de sa carrière en Coupe du monde avec les Socceroos.
69e / 0-2 > BUT DE TORRES
Sur un service idéal d’Iniesta, Torres parvient à placer une frappe croisée à ras de terre qui trompe Ryan. El Nino est récompensé de ses efforts.
67e / 0-1 > Sortie de Cazorla, remplacé par Fabregas
La brouille entre Del Bosque et Fabregas hier n’a visiblement pas fâché les deux hommes. Le technicien espagnol fait entrer le milieu du Barça à la place de Santi Cazorla.
66e / 0-1 > Troisi remplace Oar
Deuxième changement pour l’Australie, avec la sortie de Tommy Oar et l’entrée de James Troisi.
65e / 0-1 > Les Australiens pressent
Les Socceroos tentent d’arracher l’égalisation face à des Espagnols qui éprouvent des difficultés à ressortir proprement la balle.
62e / 0-1 > Carton jaune pour Ramos
Sergio Ramos écope d’un avertissement après une charge sur Ben Halloran.
59e / 0-1 > Volée de McKay
Sur un corner, McKay récupère le ballon et déclenche une volée qui passe au-dessus des buts de Reina.
56e / 0-1 > VILLA, C’EST FINI
Moment historique pour le football espagnol : David Villa est remplacé par Juan Mata. C’était la dernière apparition du meilleur buteur de l’histoire de la sélection sous le maillot rouge. Un des symboles de cette fin de règne ibère.
55e / 0-1 > Centre de Juanfran
Décalé sur la gauche, Juanfran s’avance et adresse un centre au cordeau, qui termine sa course dans les mains de Ryan.
53e / 0-1 > La possession est australienne
Les Socceroos font circuler sans que les Espagnols ne s’en inquiètent. Dès que les hommes d’Ange Postecoglou franchissent la ligne médiane, l’Espagne presse et récupère bien souvent le ballon. La partie s’enfonce dans un faux rythme.
48e / 0-1 > Premier changement pour l’Australie
Adam Taggart est remplacé par Ben Halloran pour l’Australie. Halloran aura la charge de dynamiser l’attaque des Socceroos, muette en première période.
47e / 0-1 > L’Australie repart
Si le moral est entamé, les Australiens ne baissent pas les bras pour autant. Leur pressing agressif leur permet d’inquiéter Reina, sans conséquence, sur un centre de Oar.
46e > 0-1 > Coup d’envoi de la seconde période
C’est reparti à Curitiba. Les Espagnols vont tenter de conserver, voire d’accroître leur avance sans laisser les Australiens marquer.
MI-TEMPS > L’Espagne mène 1-0 face à des Australiens joueurs mais un limités au regard de la technique espagnole. Les champions du monde ont longtemps été maladroit dans le dernier geste avant de trouver la faille par Villa, qui a beaucoup osé sans tout réussir pour autant. Une avance logique pour des Espagnols, plus appliqués que lors des deux premiers matches.
45e / 0-1 > L’Espagne en roue libre
Iniesta est tout près de marquer, mais son centre est envoyé en corner par la défense australienne.
43e / 0-1 > Coup franc de Oar
Sur la droite, le ballon de Oar est repoussé par la défense ibère, pas beaucoup inquiétée en cette première période.
41e / 0-1 > L’Espagne maintient la pression
Après le but de Villa, la Roja confirme sa bonne forme en multipliant les longs ballons. Koke est tout proche de doubler la mise, mais son tir est dévié en corner par Ryan.
36e / 0-1 > BUT DE VILLA !
Juanfran est servi côté droit et adresse un centre en retrait à David Villa, qui reprend le ballon d’une talonnade. Ryan est battu, l’Espagne prend l’avantage !
35e / 0-0 > Le rythme est retombé
Les Australiens reprennent la main sur le jeu et temporisent. Sans garder longtemps le ballon.
33e / 0-0 > La Roja dillettante
Sur un corner tiré par Koke, le gardien Pepe Reina est servi en trois passes, preuve de la frilosité des Espagnols.
29e / 0-0 > L’Espagne est patiente
Face à des Australiens un peu moins inspirés qu’en début de match, les hommes de Del Bosque construisent leur jeu sans pression et se rapproche du but de Ryan.
26e / 0-0 > Villa maladroit
En retard sur la plupart des ballons, David Villa ne brille pas par ses choix de passes. Contrairement à Torres, plutôt intelligent dans son placement.
23e / 0-0 > Le réveil espagnol
Alba hérite du ballon à l’entrée de la surface. Sa frappe puissante est repoussée par Ryan. C’est la première occasion franche pour les Espagnols.
20e / 0-0 > Villa dévisse
Iniesta s’infiltre dans la surface, côté gauche. Villa demande la balle à l’opposé, Iniesta le sert mais il est signalé une nouvelle fois hors-jeu. Actif, Villa n’en reste pas moins précipité dans ce début de match.
18e / 0-0 > Villa trop court
Torres, excentré sur la gauche, trouve Villa dans la surface. Le contrôle de l’Espagnol est imparfait et Spiranovic le devance.
16e / 0-0 > Cazorla contré
En pivot, Cazorla parvient à se retourner et tirer, mais sa frappe est contrée par le pied de Spiranovic.
14e / 0-0 > Villa hors-jeu
Santi Cazorla sert David Villa dans la profondeur. L’attaquant, parti trop vite, est signalé hors-jeu, signe de son impatience.
12e / 0-0 > L’Australie s’applique
Les hommes de Postecoglou joue patiemment et tente de trouver servir Taggart par la voie des airs, mais les centres, précis, sont repoussés par la charnière ibère.
7e / 0-0 > Un niveau similaire
Les deux équipes se ressemblent dans ce début de match. Les passes courtes sont nombreuses, les blocs coulissent bien mais les derniers gestes restent brouillons.
6e / 0-0 > L’Espagne transparente
L’Australie presse très haut et gêne la Roja, imprécise dans ses passes.
4e / 0-0 > L’Australie déjà vers l’avant
Les Socceroos se montrent immédiatement dangereux. Taggart, bien servi dans la surface, bute sur Reina.
2e / 0-0 > Déjà des sifflets
Prudente, l’Espagne multiplie les passes dans sa moitié de terrain. Une entrée en matière plait modérément au public.
1e / 0-0 > Coup d’envoi
Les Australiens engagent la partie. Un match sans enjeu pour les deux équipes si ce n’est sauver l’honneur et ne pas repartir du Brésil avec trois défaites.
18h00 – à Curitaba (groupe B) beIN Sports
Les compositions :
Dans un match sans enjeu, l’Espagne tentera de sauver l’honneur en battant l’Australie, lundi, à Curitiba (18h00). Vicente Del Bosque, dont il s’agit peut-être du dernier match sur le banc de la Roja, a décidé d’aligner d’entrée Pepe Reina, Fernando Torres et Koke. Ce dernier tentera de montrer qu’il incarne brillamment le nouveau visage de la sélection après les départs programmés de Xavi ou Xabi Alonso au milieu de terrain.
Pour l’Australie, les cadres Tim Cahill et Mark Bresciano manqueront la dernière rencontre des Socceroos dans ce groupe B. L’animation offensive sera notamment confiée à Adam Taggart et Oliver Bozanic.
Espagne : Reina – Albiol, Juanfran, Ramos, Alba – Alonso, Iniesta, Koke, Cazorla – Villa, Torres
Australie : Ryan – Davidson, Spiranovic, McGowan, Wilkinson – Jedinak, McKay, Oar, Leckie, Bozanic – Taggart
Le débat d’avant match : Et maintenant ?
On n’a pas su garder la faim, la conviction, la volonté. Le constat de Xabi Alonso après le revers subi contre le Chili est implacable. L’Espagne n’en a pas voulu assez pour réaliser le même parcours qu’en 2010 et sort sans les honneurs d’une Coupe du monde traversée comme une équipe fantôme. Ce qui appelle de nombreux changements au sein de la formation pour encore entraînée par Vincente Del Bosque.
Qui va partir ?
Xabi Alonso a déjà annoncé la fin de sa carrière internationale. David Villa, 32 ans et Xavi, 34 ans, lui ont emboîté le pas et ne participeront pas à la campagne de qualification pour l’Euro 2016. Les mauvaises prestations d’Iker Casillas devraient précipiter l’arrêt de sa carrière avec la Roja (155 matches depuis 2000). Quatre cadres et quatre départs prévisibles d’une équipe sur le déclin. De la même manière, il est peu probable de continuer à voir des joueurs tels que Fernando Torres porter le maillot rouge en septembre, lui qui essuyait déjà les critiques après sa sélection au terme d’une saison médiocre avec Chelsea. Pepe Reina est également en ballottage défavorable pour faire partie de l’aventure espagnole à la rentrée.
Qui va arriver ?
La fin d’une époque, certes, mais le début d’une autre qui ne devrait pas faire de l’Espagne une nation moyenne. Cesc Fabregas, Sergio Busquets et David Silva vont prendre possession des clés du jeu au milieu de terrain, toujours épaulés par Sergio Ramos et Gerard Piqué en défense. Devant, Pedro fait figure de titulaire indiscutable pour les années à venir. Thiago Alcantara, 23 ans, ou encore Koke, 22 ans, frappe à la porte de l’équipe-type, dont ils sont appelés à devenir des cadres indiscutables en vue des prochaines campagnes européenne et mondiale. De Gea, Bartra, Carvajal, Illarramendi, Isco, Tello, Morata… La jeune génération ibère, championne d’Europe en 2013, constitue une relève solide qui rêve de faire aussi bien que son aînée.
L’énigme Del Bosque
Sous contrat jusqu’à l’Euro 2016, Vicente Del Bosque se retrouve aujourd’hui fragilisé. Son choix de faire confiance aux cadres vieillissants des succès de 2008, 2010 et 2012 a été, de son propre aveu, un échec : Nous avons sans doute pu faire des erreurs dans nos décisions. L’avenir du technicien espagnol s’écrit en pointillés, même si Del Bosque a assuré n’avoir encore rien décidé : Je ferai ce qui sera le mieux pour tout le monde.[…] Si je suis une gêne pour notre football, je m’en irai. Je ne sais pas si nous sommes face à une fin de cycle et si cela me concerne. Mais je ne crois pas que beaucoup de joueurs doivent s’en aller, il n’y a pas tellement de vieux joueurs. Un avis que ne partage pas les Espagnols, puisque 100 000 personnes, dans un sondage réalisé par Marca, sont favorables au remplacement du sélectionneur. Les noms de Rafael Benitez, Quique Sanchez Flores ou Michel se font de plus insistants pour remplacer Del Bosque. La rencontre contre l’Australie, lundi, sera l’occasion pour ce dernier de montrer, peut-être une dernière fois, qu’il peut encore guider l’Espagne vers le succès.
Thibaud Le Meneec