Les confidences de Warren Barguil avant le départ du Tour de France

Le Breton Warren Barguil est servi cette année avec deux étapes qui passeront par ses terres bretonnes la semaine prochaine. Le coureur de la PicNic PostNL de 33 ans s’est exprimé avant de s’élancer pour son 11ème Tour de France. 

L’histoire continue. Warren Barguil a débuté son histoire avec le Tour de France en 2015, sous les couleurs de Giant-Alpecin, 11 éditions plus tard, il est toujours présent et sa motivation reste intacte. 

« J’ai toujours le même plaisir à y revenir. Et, surtout, je me rends de plus en plus compte de la chance que j’ai d’y participer. C’est vraiment la plus grosse différence avec les autres années.  

J’ai plus de recul là-dessus, avec l’âge, et aussi parce que je vois très bien l’impact que ça a sur mes fils . Auprès des petits, l’impact du Tour est fou. C’est si différent des autres courses. Je sais que c’est sûrement mon dernier Tour qui passe en Bretagne, je ne pense pas qu’il y retournera de sitôt, ajoute Barguil, en référence à l’étape de vendredi prochain et une arrivée à Mûr-de-Bretagne après avoir traversé l’Ille-et-Vilaine et les Côtes-d’Armor. Ce n’est pas ma dernière édition, je ne pense pas, je n’espère pas, mais une des dernières ça c’est sûr, il y a donc de la motivation et de l’envie. » 

Le Morbihannais est la quête d’un nouveau succès sur la Grande Boucle. Il ne jouera pas les premier rôle au classement général comme il le faisait auparavant. Sa mission principale sera de courir pour son leader le Britannique Oscar Onley. 

« Certains coureurs ont du mal à tourner la page de leurs résultats personnels, moi ce n’est pas le cas. Et je sais aussi que l’équipe me laissera ma carte si je suis bien. Être au service d’Oscar, j’adore ça. Je pense que je suis un coureur qui aime bien se placer, j’ai sûrement de bons conseils à donner. Moi, maintenant, c’est un peu moins les étapes de haute montagne« 

Il a faim de victoire !

« Pogi veut beaucoup les étapes de montagne, et sinon c’est Visma qui durcit la course. Donc ce sont plus les étapes intermédiaires qu’il faut viser, qui me correspondent mieux aujourd’hui. J’ai vu celle de Carcassonne (la 15e), une étape à Toulouse qui n’est pas facile (la 11e). Ce sont des étapes accidentées, qui peuvent aller au bout avec une échappée ». Son dernier succès remonte à 2017 et une sublime victoire  au col de l’Izoard. Une édition qui l’a vu ramener le maillot à pois à Paris avec une très belle 10ème place au général.

« Ça fait loin, il faut le reconnaître, sourit-il avant cette édition 2025… Je me suis marié aussi en 2017, c’était la même année, ça fait déjà huit ans…«