En terrassant l’Espagne en quart de finale de la Coupe du monde (65-52), l’équipe de France a créé une énorme surprise et suscite de nouvelles attentes. Avant de rencontrer la Serbie en demi-finale, les Bleus se méfient d’une équipe qu’ils ont battu lors du premier tour (74-73).
À l’issue de l’exploit face aux Espagnols, l’entraîneur de l’équipe de France Vincent Collet ne boudait pas son plaisir. On va bien savourer, ne vous inquiétez pas. Mais lidée, cest de ne pas gâcher. Il reste trois très fortes équipes dont une qui est, à mon avis, largement au-dessus des deux autres un peu plus dans nos cordes. Il explique que pour ce genre de match (face à l’Espagne, ndlr), tout le monde doit être à l’unisson. (…) On avait peu de chances de gagner ce match. Il ne faut pas minimiser cet exploit. C’est notre investissement, notre abnégation et notre discipline qui nous ont fait gagner. Dès qu’on en a manqué, on a été en difficulté, comme dans le troisième quart-temps.
A peine digéré, les Bleus doivent oublier le quart de finale pour se concentrer sur leur demi-finale face à la Serbie (vendredi), un adversaire que les Bleus connaissent bien aussi. J’ai vu jouer la Serbie contre les Grecs et les Brésiliens, ils ont été énormes, ils montent, indique Collet. La règle qui veut qu’on ait du mal à battre deux fois la même équipe dans une compétition peut aussi s’appliquer à nous. L’Espagne, qui avait écrasé la France lors de la phase de poules peut en témoigner aujourd’hui.
Attention, dit Nicolas Batum, il faut rester concentré. On avait perdu contre l’Espagne, on les bat derrière. Et là, on retrouve les Serbes, que l’on a battus, mais qui viennent de mettre 30 points au Brésil, après en avoir mis 20 à la Grèce.
Cela va être compliqué contre les Serbes en demi-finale, insiste Boris Diaw, le capitaine des Bleus. On n’a gagné que d’un point en poules et c’est une équipe qui a progressé depuis. On l’a dit depuis le début, l’objectif de cette équipe, c’est de remporter une médaille. On n’a pas parlé de la couleur, mais on s’en rapproche.
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