La finale NBA 2025 opposera deux outsiders devenus géants : le Thunder d’Oklahoma City et les Indiana Pacers. Sans superstars recrutées à prix d’or ni grande ville en vitrine, ces franchises ont bâti leur succès avec patience, stratégie et talent.
La finale NBA 2025 s’annonce historique : pour la première fois depuis des décennies, elle opposera deux franchises issues de « petits marchés » — le Thunder d’Oklahoma City et les Indiana Pacers — qui ont bâti leur succès sans les paillettes d’une mégapole ni le prestige d’un palmarès légendaire. Ce duel inédit, qui débutera jeudi, sacre deux modèles de construction patiente et intelligente dans une ligue souvent dominée par les géants que sont les Lakers, les Celtics ou encore les Warriors.
Une revanche sur le passé
Oklahoma City, héritier des Seattle SuperSonics sacrés en 1979, avait déjà goûté aux Finales NBA en 2012 avec son trio prometteur Durant–Westbrook–Harden, battu par le Miami Heat de LeBron James et Dwyane Wade. Les Pacers, eux, n’étaient plus apparus à ce stade depuis leur défaite en 2000 contre les Lakers de Shaq et Kobe, à l’époque de la légende Reggie Miller.
La force du système et de la gestion
Ces deux équipes partagent une autre rareté : elles opèrent en-dessous du salary cap, une première depuis son renforcement en 2003. Ce tour de force illustre la maîtrise de leurs dirigeants, dans une NBA qui récompense les plus mal classés par la draft et limite les excès financiers par de lourdes taxes.
À Oklahoma City, c’est Sam Presti, manager général en poste depuis 2007, qui est salué comme le grand artisan. Véritable architecte de l’équipe, il a su bâtir autour de Shai Gilgeous-Alexander, élu MVP cette saison, acquis en 2019 dans un échange majeur contre Paul George. Ce deal a permis de récupérer également plusieurs choix de draft, convertis en jeunes talents comme Jalen Williams.
Paul George, trait d’union entre les deux finalistes
Ironie du destin, Paul George est aussi à l’origine de la reconstruction des Pacers. Envoyé à OKC en 2017, il avait permis à Indiana de récupérer Domantas Sabonis, plus tard échangé à Sacramento contre Tyrese Haliburton. Ce dernier, véritable révélation des playoffs, a ébloui face aux Knicks en finale de conférence Est, notamment au Madison Square Garden. Aujourd’hui épaulé par Pascal Siakam, Haliburton symbolise la renaissance d’une équipe ambitieuse, construite dans l’ombre.
Deux outsiders devenus géants
Dans une NBA où les projecteurs sont braqués sur les côtes Est et Ouest, Oklahoma City et Indiana prouvent que la grandeur peut venir de l’intérieur. Grâce à une gestion exemplaire, des choix de draft judicieux et un vrai sens du collectif, ces deux franchises peuvent rêver d’un titre qui marquerait un tournant. Quelle que soit l’issue, la finale 2025 fera date : elle sacre non seulement une nouvelle équipe championne, mais aussi un modèle de persévérance et de vision à long terme.
ON CONNAIT DONC L'AFFICHE DES NBA FINALS 2025 🎊
— 50 Nuances 🇺🇸🏀 (@50NuancesDeNBA) June 1, 2025
OKC THUNDER 🆚 INDIANA PACERS
Rendez-vous jeudi soir prochain (le 5 juin) à partir de 02h30, pour le Game 1, au Paycom Center d'Oklahoma City 🍿 pic.twitter.com/AssHfz1ulu