Alors que le Jazz ralentit fortement, que les Spurs descendent au classement aussi vite que Saint-Etienne en Ligue 2 et que les Trails Blazers perdent un peu de leur superbe en attendant le retour de Lillard, les Lakers, les Nets et les Warriors montre de très belles choses sur les 6 derniers matchs. Le réveil des patrons ?
Ça faisait quand même étrange de se dire que ni Lebron James, ni Kevin Durant, ni Stephen Curry ne faisaient partis d’une franchise qui accrochait ne serait-ce que les play-in en ce début de saison. Même si c’est toujours le cas actuellement, les choses commencent peu-à-peu à bouger et il est probable qu’on revoit quelques visages familiers dans la partie verte du classement d’ici peu.
Les darons sont de retour
Et oui, les grosses écuries de la ligue commence à hausser la voie (il était temps). Sur les 6 derniers matchs, les Lakers sont à 5 victoires pour 1 défaites, les Nets sont à 4 victoires pour 2 défaites et les Warriors ont arraché 5 succès pour un seul revers. Le point commun entre ces 3 équipes (autre qu’un bilan positif en ce moment) : les stars sont de retours et cassent des bouches. Anthony Davis est en mode « rouleau compresseur » et Lebron James est revenu bien énervé sur les parquets (on vous rappelle que le bougre a planté 39 pions sur la truffe des Spurs). Aux Nets, les voyants sont enfin verts : Kyrie Irving est de retour et semble avoir compris que mettre le ballon dans l’arceau c’est plus intéressant que de partager des films antisémites, Ben Simmons retrouve doucement son basket et Kevin Durant fait du Kevin Durant. Côté Warriors, rien à dire sur Stephen Curry qui reste dans ses standards mais on souligne le fait que Klay Thompson redevient doucement à un niveau digne de son nom.
Alors oui, les Lakers ont joué contre des équipes de seconde division zimbabwéennes, oui les Warriors ont ramé comme pas possible pour vaincre le roster flingué des Rockets, oui les Nets se font encore trouer défensivement par séquences, mais une victoire reste une victoire. « Du moment qu’il y a le résultat on s’en fout » comme dirait l’autre.