Tout juste couronné champion de NBA avec son équipe des Toronto Raptors, Siakam a humblement estimé qu’il avait encore une belle marge de progression.
« J’ai toujours pensé que je méritais de jouer à ce niveau, car c’est ce pour quoi j’ai beaucoup travaillé« , a expliqué Siakam, considéré comme la révélation de la saison en conférence de presse. « Ce n’est que le début pour moi, j’ai vais continuer à progresser et à apprendre, cette saison a été incroyable en termes de ce que j’ai appris (…) Mais je me dis: « Regarde ce que tu as fait en trois ans imagine ce que tu peux faire en dix ans. Il faut continuer à travailler, ma motivation, c’est de voir jusqu’où je peux aller« . Le premier Camerounais a être sacré champion de NBA qui a été drafté en 2016 continue. » Il y a eu des hauts et des bas durant cette saison, cela m’a rendu plus fort, cela m’a fait comprendre ce qu’il fallait faire pour jouer à ce niveau, et aussi tout le travail qui me restait à accomplir (…) Ce que j’ai vécu cette saison va me servir toute ma vie, il y a eu des jours où je me suis senti comme le meilleur joueur du monde et le lendemain, j’avais l’impression d’être le pire joueur du monde »
Il a terminé la saison régulière, sa première complète en NBA, avec des moyennes de 16,9 points et 6,9 rebonds par match. En playoffs, ses stats n’ont fait que s’améliorer, avec19 points et 7,1 rebonds par match. « Cela a été fou pour ma famille, mon frère a fait plus d’interviews que moi. J’ai vu une vidéo où ils avaient interviewé des mères du famille du quartier dans lequel j’ai grandi. Je me rendais pas compte de l’impact qu’on avait eu. (…) J’ai pour projet d’aller là-bas bientôt mais ce n’est pas encore sûr« , a-t-il conclu.