La Nouvelle-Zélande, championne du monde en titre, remporte une victoire étriquée (26-16) face à l’Argentine (groupe C) pour son entrée dans la Coupe du monde.
Bousculée en première période par l’Argentine, la Nouvelle-Zélande a fait respecter la logique, mais a manqué ses débuts. Deux essais marqués en seconde période ont permis aux champions du monde de passer devant, mais les All Blacks n’ont jamais maîtrisé cette rencontre.
Portée par sa défense, l’Argentine aura résisté une heure aux Blacks, faisant même la course en tête avant de craquer sous l’impulsion du banc Kiwi de Sonny Bill Williams notamment. Profitant de l’indiscipline argentine (7 pénalités en 24 minutes), les Néo-Zélandais rentrent tranquillement dans ce Mondial et Dan Carter récite ses gammes au pied avec un 3/3 d’entrée. Les Kiwis profite d’une équipe Argentine rapidement réduite à 14 après le carton jaune donné à Pablo Matera (10e). Mais en infériorité numérique, les Pumas vont peu à peu se réveiller, au point d’inscrire le premier essai du match par Guido Petti (9-7, 20e). Les joueurs de Steve Hansen se mettent eux bêtement à la faute, à l’image de Richie McCaw, qui verra la fin de la première mi-temps depuis le banc de touche, après un croche-pied sur Fernandez Lobbe. Nicolas Sanchez ne se fait pas prier pour faire passer les Pumas en tête pour la première fois du match (9-10 29e). Conrad Smith est obligé de se mettre à la faute et laisse ses partenaires à 13. Sanchez continue lui son sans-faute au pied et plante trois nouveaux points (9-13, 37e). L’indiscipline argentine permet à Dan Carter de ramener les Blacks à un petit point à la mi-temps (12-13, 40e).
Les Argentins ne faiblissent pas et démarrent pied au plancher la seconde période avec une nouvelle pénalité de Sanchez (12-16, 42e). Steve Hansen lance son banc dans la partie. La vague noire qui déferle dans les 22 mètres des Pumas est bien trop forte pour une défense Argentine sous pression. La sanction ne se fait pas attendre et Aaron Smith vient marquer. Carter se charge de transformer et de remettre les Blacks dans le sens de la marche. (19-16, 58e). Sous l’impulsion de Williams, les Blacks poussent pour se mettre à l’abri et c’est Sam Cane, lui aussi sorti du banc, qui vient aplatir après une grosse séquence collective des Kiwis (26-16, 67e). Le score aurait pu être plus lourd mais les Néo-Zélandais ont abusé de passes manquées et de ballons mal négociés.