Limogé de Lille il y a un mois, Hervé Renard est revenu sur son départ du club nordiste. Le technicien français en a aussi profité pour fustiger la mentalité française.
Après deux échecs en Ligue 1 (Sochaux et Lille), Hervé Renard espère pouvoir rebondir le plus rapidement possible. Dans un entretien accordé à nos confrères de J+1 sur Canal +, l’ancien technicien des Dogues a d’abord fait part de sa déception d’avoir été renvoyé avant d’avoir le temps de redresser la barre avec le club nordiste.
C’est frustrant, a expliqué celui qui est double champion d’Afrique des Nations, avec la Zambie et la Côte d’Ivoire. C’est comme si dans un marathon, au bout du quinzième kilomètre, quelqu’un se met au milieu de la route et dit vous êtes un peu trop en retard aujourd’hui, il faut vous arrêter. Là vous vous dites : je suis parti, je n’étais pas très bien au départ, mais il reste les deux tiers de la course, je vais me refaire, je ne ferai peut être pas le temps que j’ai prévu de faire mais je vais m’en rapprocher le plus possible. Donc bien sûr, c’est un gout d’inachevé, mais c’est comme ça, c’est du passé, c’est terminé. Si on me propose quelque chose demain, j’y vais de suite
Au cours de l’entretien, Hervé Renard a aussi fustigé la mentalité française. Si tu passes dans la rue en Bentley, dans certains pays les gens se diront : Moi, je veux tout faire pour obtenir cette voiture. J’ai cette ambition, il faut que j’aille chercher ça. En France on va dire : Regarde-moi ce connard, c’est un tricheur, Il se la pète. Voilà le problème de la France. Je ne peux pas l’expliquer. La France est un pays fabuleux en termes d’histoire, de géographie, de monuments historiques… Mais les Français, bah c’est dommage qu’il y en ait beaucoup en France, quoi, a-t-il regretté. De quoi laisser penser que l’on est pas prêt de le revoir travailler dans l’Hexagone.