François Trinh-Duc évoluera pour la première fois de sa carrière professionnelle dans un niveau club la saison prochaine. Le futur joueur du RC Toulon est revenu dans les colonnes de L’Equipe sur son choix de quitter le MHR, mais aussi sur sa déception de ne pas avoir été sélectionné pour le Mondial 2015.
Touché au tibia et absent des pelouses pour encore plusieurs semaines, François Trinh-Duc est revenu dans les colonnes de L’Equipe sur son choix de rejoindre le RC Toulon à la fin de l’année. Il y a des occasions, dans une vie professionnelle, qu’il ne faut pas louper. C’est l’opportunité de connaître autre chose, de disputer des phases finales régulièrement, de jouer avec des joueurs de qualité, de rencontrer d’autres entraîneurs, a expliqué l’ouvreur montpelliérain, qui quittera donc son club formateur en fin de saison.
Un choix qui devrait aussi lui permettre de poursuivre sa progression, alors qu’il arrive à maturité. Je compte encore progresser, évoluer au meilleur niveau dont je suis capable, et surtout ne pas avoir de regret à la fin. Je ne prétends pas être le meilleur numéro 10 au monde…, a-t-il déclaré, laissant ce titre honorifique à Dan Carter. Aujourd’hui, j’ai vingt-neuf ans, je me dis que j’arrive à maturité. C’est comme une vieille bouteille, si tu l’ouvres à la bonne date, elle est encore meilleure. Je me dis que j’ai fait des choses pas mal jusqu’à présent, mais j’espère aussi que le plus beau est devant moi.
Sur sa déception de ne pas avoir été retenu par Philippe Saint-André pour le dernier Mondial, Trinh-Duc ne cache pas qu’il a eu du mal à la digérer. C’était une grosse déception parce que je pense avoir fait beaucoup de choses pour revenir en équipe de France, accompli tous les efforts pendant deux mois de préparation pour avoir le moins de regrets possibles. Je ne vois pas ce que j’aurais pu faire de plus. Physiquement, j’étais au meilleur de ma forme, rugbystiquement et techniquement aussi, a-t-il assuré. D’ailleurs, le joueur du MHR a eu une petite discussion avec PSA après la Coupe du monde : Après la Coupe du monde, j’ai appelé Philippe Saint-André, parce que j’ai eu besoin de mettre les choses à plat, d’avoir une explication d’hommes. J’avais besoin de cela pour passer à autre chose. A lui de démontrer lors de son retour sur les pelouses que ce sera bien le cas…