Réduit à 10 pour la dernière demi-heure de jeu, le PSG a été accroché sur la pelouse d’Evian-Thonon-Gaillard en ouverture de la 3e journée de Ligue 1 (0-0). Symbole d’une équipe peu inspirée, Cavani n’a pas réussi à faire oublier Ibrahimovic en attaque.
Le PSG n’aime décidément pas ses voyages au Parc des Sports d’Annecy. Pour la quatrième fois en cinq déplacements, le club de la capitale n’a pas réussi à s’imposer sur la pelouse d’Evian-Thonon-Gaillard. Le scénario, déjà compliqué, aurait même pu tourner au cauchemar après l’expulsion de Cabaye pour deux avertissements (62e).
En supériorité numérique pendant près d’une demi-heure, l’ETG s’est rebellé après avoir abandonné le ballon tout au long de la partie, non sans parvenir à décrocher sa première victoire de la saison malgré plusieurs occasions chaudes en fin de match, dont une sortie par Sirigu dans les dernières secondes (90e+2). Les joueurs de Pascal Dupraz, étrillés pour leur deux première sorties, ont toutefois stoppé l’hémorragie face à l’une de leurs victimes préférées chez eux. Même à 11 contre 11, le PSG n’a jamais été en mesure de faire basculer la rencontre.
Cavani a tout raté
Manquant cruellement de rythme et d’imagination, à l’image d’un Pastore qui n’a pas eu la même influence que depuis le début de saison dans un rôle d’ailier gauche qui ne lui convient pas, le club de la capitale a totalement déjoué. Aligné en pointe en l’absence d’Ibrahimovic, Cavani n’a pas réussi à faire oublier son coéquipier, loin de là. L’Uruguayen, sevré de bons ballons, s’est procuré les seules occasions notables des siens, mais n’a pas été en réussite, que ce soit du gauche (14e), sur coup franc (23e), ou face à un Hansen inspiré devant lui (27e et 70e).
De quoi fortement agacer Laurent Blanc, parti aux vestiaires deux minutes avant la fin de la rencontre, quand ses joueurs étaient en souffrance sur les offensives adverses. Toujours en rodage et en grande souffrance sans Ibrahimovic, son équipe est plus passée près d’une nouvelle désillusion en Haute-Savoie que de la place de leader provisoire qui l’attendait en cas de succès.