L’équipe de France entame sa Coupe du monde devant le Honduras ce dimanche. Un adversaire méconnu pour des Bleus qui ont accumulé de la confiance et des certitudes ces dernières semaines. Reste à les confirmer et à répondre présent pour ce grand rendez-vous.
Allons enfants de la patrieeee…, le jour du premier match est arrivé. Plus de six mois qu’il attendent ça, après une qualification arrachée en barrages contre l’Ukraine. Cette fois, ils y sont. Les Bleus lancent leur Coupe du monde ce dimanche. En face, le Honduras. L’inconnue ou presque, sauf pour Didier Deschamps et son staff. C’est une équipe qui joue dans le même système depuis deux ans, en 4-4-2 avec deux attaquants axiaux. C’est un jeu direct. Mais ils ne restent pas devant leur but, a détaillé le sélectionneur, appuyant sur le côté combattant, agressif d’une équipe qui a tenu en échec l’Angleterre (0-0) durant sa préparation.
Un match piège par lequel il faut obligatoirement passer pour essayer d’offrir à la France une première victoire en Coupe du monde depuis le 5 juillet 2006, et celle en demi-finale contre le Portugal (1-0). Autant dire une éternité. Un match piège par lequel il faut passer pour continuer à séduire un public qui veut oublier pour de bon le douloureux souvenir de Knsyna et optimiste pour ces Bleus dont le groupe vit bien. Un match piège par lequel il faut passer pour valider les progrès entrevus durant une préparation satisfaisante sur les plans du jeu ou des résultats. Des derniers matches ont permis à Didier Deschamps de valider certaines certitudes.
Que ce soit sur la défense (avec Varane-Sakho), son trident du milieu de terrain (Pogba-Cabaye-Matuidi) ou l’importance de Mathieu Valbuena dans son 4-3-3. L’association Giroud – Benzema, testée avec succès face à la Jamaïque (8-0), a même permis au sélectionneur de souffler et de s’éviter un casse-tête pour pallier le forfait de Franck Ribéry. C’est toutefois Antoine Griezmann qui devrait être préféré au Gunner en tant que troisième larron d’une attaque qui devra confirmer ses bonnes dispositions du moment. Pour garder le plus de sérénité et de confiance, il faut bien être présent sur ce premier match, a rappelé Deschamps, conscient qu’un faux-pas dans un groupe dont son équipe est favorite ferait tâche mais que gagner nous placerait dans une position favorable. Il n’y a plus qu’à. Le jour de gloire eeeest arrivé…