Courtisé par l’Olympiakos, Vincent Collet ne quittera pas Strasbourg pour l’instant. En fin de contrat à l’issue de la saison, le sélectionneur de l’équipe de France ne ferme toutefois aucune porte pour son avenir.
Deux finales ces deux dernières saisons en Pro A, un titre de champion d’Europe et une 3e place au dernier Mondial avec les Bleus : Vincent Collet s’est construit un CV béton. Ce n’est donc pas surprenant de voir le technicien être convoité. Après avoir licencié son entraîneur, l’Olympiakos est ainsi venu aux renseignements. Mais le club grec a été remballé par Strasbourg : Ma réponse a été claire, ferme et définitive : c’est non. Vincent n’est pas transférable. Sauf à payer une indemnité très très très élevée, a balayé Martial Bellon, le président alsacien, dans les colonnes des Dernières Nouvelles d’Alsace.
Le principal intéressé ne se voyait de toute façon pas tenter sa chance à l’étranger en cours de saison, même s’il s’est dit très flatté de cet intérêt. C’est un très grand club et je prends cela comme quelque chose de très positif. Maintenant, j’ai un contrat et, surtout, j’ai une équipe avec laquelle on a bien démarré la saison et envie de faire des choses. J’ai un devoir contractuel avec le club et un devoir moral avec les joueurs. Il n’y a donc pas besoin de se poser de questions. Et je ne suis, en aucun cas, affecté par la réponse de mes dirigeants, a commenté Collet, toujours auprès du quotidien régional.
Alors que son contrat se termine l’été prochain, celui qui est en Alsace depuis 2011 ne dit pas non à un nouveau challenge loin de France. L’année prochaine, oui, ça peut m’intéresser. On se rencontrera très rapidement avec le président. Nous allons discuter des perspectives de progression du club, a fait savoir le technicien à l’Equipe. On va faire en sorte de convaincre Vincent de rester, a annoncé le président Bellon. On va engager des discussions avec lui, mais beaucoup de choses vont aussi dépendre de ce qui se passera cette saison. En tête de Pro A avec trois victoires en autant de journées, la SIG aura-t-elle le même entraîneur la saison prochaine ? Rien n’est moins sûr.