Pour Ngapeth, l’Equipe de France doit relever un défi de taille

Ce soir l’Equipe de France de volley dispute son premier match comptant pour le tournoi de Qualification Olympique face à la Slovénie. Un match qui s’annonce très difficile eu un vrai défi pour la star des Bleus Earvin Ngapeth. Suivez le match sur Sport.fr à partir de 20h 30.

 

Comment vous sentez-vous à la veille de ce premier très grand rendez-vous estival ?

« On est prêts. L’équipe part en Pologne avec le plein de confiance. Pendant la saison, j’ai parlé avec le coach et je lui avais dit que j’avais besoin de repos et que j’avais envie d’être présent. Ca a été dur quand j’ai repris, parce que après un mois et demi de pause, ce n’est pas facile. J’en ai chié, mais je suis bien aujourd’hui. »

 

Aller chercher le ticket olympique en Pologne, chez le double champion du monde, est-ce le plus gros défi que cette équipe ait eu à relever ?

« C’est l’un des plus gros défis que l’on a à relever. C’est une chance que l’on a, il y en aura une seconde si on n’y arrive pas. Mais si on n’y arrive pas, il ne faudra pas que ça nous plombe pour l’Euro derrière, qui est très très important pour nous, sportivement ou médiatiquement, quelque chose que l’on n’aura pas le droit de rater. Il y a un bel été qui arrive, peut-être l’été le plus important de notre carrière en équipe de France, pour certains. »

 

Pour Rio-2016, la qualification olympique s’était jouée à six semaines des Jeux. Là ce sera un an ou six mois avant…

« Ca change tout. En 2016, on s’était préparé physiquement pour le TQO que l’on avait au Japon en juin. Arrivés à Rio, on était un peu éclatés au sol, morts. Se qualifier avant, ça change tout: au niveau de la préparation, de la tête, du mental. »

 

Vous allez jouer devant 15.000 personnes à Gdansk. Vous attendez-vous à une ambiance hostile, comme en Bulgarie en 2012 (TQO perdu) ou en 2015 (Euro gagné) ?

« Le public polonais n’est pas hostile comme en Bulgarie. Les gens vont voir un spectacle et applaudissent les actions de tout le monde, ce sont des connaisseurs. Et le public polonais nous aime beaucoup. Ca va être sympa. Ca ne nous fait pas peur et au contraire, on adore jouer en Pologne. Ce sont des salles pleines, un super spectacle, très bien organisé. »

Propos recueillis lors d’un point presse.