Les routes des 14 équipages de la transat AG2R LA MONDIALE dessinent maintenant une courbe régulière qui s’incurve vers les Antilles, à 1500 milles du finish. Cinq bateaux se bagarrent en tête : Agir Recouvrement, Cercle Vert, Gedimat, Bretagne-CMB Performance et Generali.
Au sud, les duels entre les paires Hardy-Biarnès /Chabagny-Tabarly d’un côté et Simon-Macaire /Lunven-Mahé de l’autre, se sont mués en ménage à quatre. Une cohabitation pas vraiment plan-plan, où chacun lutte avec application pour prendre l’ascendant sur l’autre. Les routes de ces quatre sudistes sont en train de converger et tout le monde évolue désormais dans un périmètre d’une poignée de milles.
Ce qui distingue ce carré d’as des autres équipages ? Leur niveau de régate, leur palmarès, leur longue expérience du circuit Figaro-Bénéteau 2 et accessoirement leur motivation pour s’imposer à Saint Barth, car aucun n’a encore jamais remporté la Transat AG2R LA MONDIALE. Reste qu’après 14 jours de mer et 3 230 milles de navigation, la proximité de ces quatre bateaux et leur acharnement à s’imposer est remarquable. Pour le moment, Agir Recouvrement tient ses concurrents en respect.
Le dernier protagoniste de ce cinq majeur est Cercle Vert, toujours 2 e au classement de l’après-midi. Gildas Morvan (vainqueur de l’édition 2012) et Alexis Loison, dont c’est la première transat, tentent de faire l’intérieur du virage. Leur décalage au nord (une centaine de milles) a été fructueux.
Derrière les 8 premiers bateaux (d’Agir Recouvrement à Bellocq Paysages-Saveurs de Cornouaille), les retardataires accusent désormais entre une et cinq journées de retard.