Dans l’ombre aujourd’hui de Novak Djokovic, Roger Federer et Andy Murray, l’ancien N.1 mondial Rafael Nadal ne compte rien changer à sa façon d’être et à son encadrement articulé autour de son oncle Toni même s’il a plongé à la 8e place mondiale.
J’ai toujours pensé que si je jouais mal ou si je ne gagnais pas, je ne devais pas me chercher d’excuses, indique Rafael Nadal après sa victoire en trois sets face à l’Argentin Diego Schwartzman 7-6 (7/5), 6-3, 7-5. Il faut se regarder en face et se dire +C’est de ma faute, pas de la faute des autres+, a insisté le Majorquin qui a certes remporté trois titres en 2015, mais n’a pas dépassé le stade des quarts de finale en Grand Chelem cette année. Grâce à mon équipe, j’ai eu un parcours fantastique, j’ai toute confiance dans mon équipe, nous sommes sur la bonne voie, a-t-il relevé. Je ne sais pas ce que me réserve l’avenir, mais une chose est sûre s’il y a quelque chose à changer, ce n’est pas mon équipe, mais plutôt moi, a souligné le double vainqueur de l’US Open (2010, 2013).
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Alors que ses principaux rivaux se sont attachés les services d’anciennes gloires comme Stefan Edberg pour Roger Federer, Boris Becker pour Novak Djokovic ou Amélie Mauresmo pour Andy Murray, Nadal travaille depuis son enfance avec son oncle Toni qui lui a permis de remporter 14 titres du Grand Chelem. C’est normal que mes supporteurs s’inquiètent, mais quand je ne joue pas bien, je suis le premier à être inquiet. J’ai l’impression que je retrouve petit à petit mon meilleur niveau, a insisté le nonuple vainqueur de Roland Garros. Nadal a également défendu son attitude face à la détérioration de ses résultats: il n’a ainsi pas fait mystère au printemps qu’il traversait une crise de confiance inédite dans sa carrière. Quand je viens en conférence de presse, vous, les journalistes, vous me reprochez cette sincérité. Vous me dites qu’avec de telles déclarations, mes adversaires me redoutent moins, a souligné le Majorquin. Je suis sincère c’est tout. Mais des fois, j’ai l’impression quand j’entends les questions que vous me posez que je suis 200e mondial. Je suis quand même 8e mondial, a-t-il souri.
Au prochain tour, l’Espagnol affrontera l’Italien Fabio Fognini qui a disposé de l’Uruguayen Pablo Cuevas (6-3, 6-4, 6-4).