Richard Gasquet n’a rien oublié. Invité du podcast Air Open, l’ancien numéro 1 français s’est confié sans détour sur le moment le plus éprouvant de sa carrière : son contrôle positif à la cocaïne en 2009. Un épisode qu’il décrit comme un « tsunami médiatique », à seulement 22 ans.
Le Biterrois, alors 23e mondial, se retrouve propulsé dans les journaux télévisés, bien loin des courts de tennis. « Je ne pouvais plus sortir sans qu’on m’arrête dans la rue, c’était infernal. C’était partout, et c’était négatif, donc deux fois plus dur », se remémore-t-il avec amertume.
Gasquet avait toujours nié une prise volontaire. Après une enquête inédite, la Fédération internationale de tennis reconnaît quelques mois plus tard une absorption accidentelle en boîte de nuit. Le Français sera blanchi d’une intentionnalité, mais suspendu tout de même deux mois et demi, avant un retour à la compétition lors de l’US Open. Un traumatisme qui, encore aujourd’hui, continue de le hanter.