Dominik Hasek, légende du hockey tchèque, provoque un séisme médiatique en accusant la France et les instances du tennis d’être responsables des morts en Ukraine. Une sortie choc qui enflamme la toile.
Dans une diatribe publiée sur X, l’ancien portier vedette de la NHL ne fait pas dans la nuance. Selon lui, la tenue de Roland-Garros avec des joueurs russes et biélorusses — même sous bannière neutre — équivaut à une « gigantesque publicité pour la guerre d’agression russe ». Il va plus loin encore : « La WTA, l’ATP et la France sont responsables de nombreuses vies perdues », martèle-t-il.
Hasek dénonce l’absence de prise de position publique de certains sportifs russes et s’indigne de leur participation aux tournois majeurs, accusant Roland-Garros de « légitimer le génocide des enfants ukrainiens ». Il appelle les pays et les organisations sportives concernées à verser « plusieurs milliards d’euros à l’Ukraine » en compensation des ravages.
Si ses propos ont suscité l’indignation dans certains cercles, d’autres y voient un cri d’alerte sur la politisation du sport. Reste que l’ancien gardien, déjà connu pour ses prises de position radicales, propulse Roland-Garros et le tennis mondial au cœur d’un débat brûlant, entre diplomatie, sport et guerre.
