« Rafa c’est Rafa, et c’est Roland-Garros, il y a une histoire et nous devons la poursuivre » : l’entraîneur de Nadal, Carlos Moya, a affiché les ambitions du clan espagnol jeudi à la veille de la demi-finale contre l’Argentin Diego Schwartzman.
« C’est un joueur que nous respectons beaucoup. Même si nous l’avons toujours battu jusqu’à Rome (Schwartzman a battu en 2020 pour la première fois Rafael Nadal en quarts de finale du Masters 1000 de Rome avant de venir à Paris, ndlr), il a toujours été un adversaire compliqué », a commenté Moya lors d’une visio-conférence.
« Maintenant, il a passé un cap mentalement, alors qu’auparavant il avait du mal dans les moments critiques contre Rafa. Nous pouvons nous attendre à ce que, demain (vendredi), il soit moins en proie aux doutes », a ajouté l’ancien N.1 mondial. Les deux joueurs se sont déjà affrontés une fois à Roland-Garros, en quarts de finale de l’édition 2018 : l’Argentin avait remporté le premier set, mais la pluie avait interrompu le match et à la reprise le lendemain Nadal avait imposé sa loi.
Alors la défaite à Rome ne semble pas inquiéter outre mesure l’entraîneur espagnol. « Rafa n’a pas bien géré les moments difficiles et Schwartzman en a profité. C’est ce qui se passe avec des adversaires de ce calibre : si tu ne joues pas bien alors que lui oui, tu n’as aucune chance », a commenté Moya. La tactique pour vendredi ? « Pour commencer, il faut bien jouer. Ensuite, tu peux appliquer un plan. Nous savons ce que nous voulons faire mais encore faut-il que Schwartzman nous permette de le faire », a-t-il conclu.