A Rio, la Chine compte bien rééditer ses performances de Pékin et Londres où elle avait remporté les quatre médailles d’or mises en jeu en tennis de table. Et personne ne semble pouvoir l’en empêcher.
Réaliser un troisième Grand Chelem consécutif. Tel est l’objectif de la délégation chinoise de tennis de table aux Jeux olympiques de Rio (5-21 août). La Chine domine outrageusement la discipline depuis son entrée aux Jeux en 1988 en ayant remportée 24 des 28 médailles d’or. Dans le tableau hommes, les favoris sont les Chinois Ma Long, champion du monde et numéro un mondial, et Zhang Jike, le champion olympique en titre (4e mondial). La dernière marche du podium devrait se jouer entre l’Allemand Dimitrij Ovtcharov (5e), le Bélarusse Vladimir Samsonov (N.9), le Japonais Jun Mizutani (6e) ou d’autres pongistes. Premier Français au classement mondial (18e), Simon Gauzy devra réaliser plusieurs exploits pour atteindre le podium et ne semble pas en mesure de succéder à Jean-Philippe Gatien. La France a plus de chances d’arriver sur le podium par équipes car elle est la 7e nation mondiale et Gauzy sera aidé d’Emmanuel Lebesson et Tristan Flore pour rêver d’une médaille.
La Chine ne sélectionne pas la numéro un mondiale
Du côté des dames, la Chine a décidé d’écarter en simple la meilleure joueuse mondiale, la numéro un mondiale Liu Shiwen. Il lui est reproché d’avoir perdu trois matchs contre des joueuses étrangères en un an. L’Empire du Milieu a donc décidé d’envoyer au Brésil la numéro deux mondiale, Ding Ning, ainsi que la championne olympique en titre Li Xiaoxia (5e mondiale). Les espoirs de médaille sont très minces pour les Françaises Li Xue (N.55) et Carole Grundisch (N.90). La Chine est plus que jamais favorite en équipes après avoir remportée son onzième titre mondial d’affilée cette année.
Sébastien Crouzol