Le ministère des Sports a pris l’initiative de porter une affaire à la connaissance de la justice, révélant des éléments susceptibles de révéler un possible système de chantage à caractère sexuel au sein d’un club affilié de kickboxing, selon des sources proches du dossier, qui ont fait part de cette information vendredi.
Le nom du club en question n’a pas été divulgué, tout comme la nature précise des allégations.
Cette source a indiqué que le ministère des Sports avait signalé l’affaire au procureur de la République en vertu de l’article 40 du code de procédure pénale. Selon cette source, l’affaire présumée de chantage sexuel est en relation avec des compétitions.
En juin, une commission d’enquête parlementaire a été mise en place pour examiner les dysfonctionnements au sein des fédérations sportives. En juillet, cette commission a auditionné Romain Molina, un journaliste-influenceur, qui avait soulevé des questions sérieuses concernant la Fédération française de kickboxing, muaythai et disciplines associées (FFKMDA).
Le président de la fédération, Nadir Allouache, a réagi à cette audition en déposant une plainte pour diffamation contre le journaliste. Cependant, il est important de noter que les propos tenus lors des auditions devant une commission parlementaire sont généralement exemptés de poursuites pour diffamation.
L’article 41 de la loi sur la presse stipule en effet que « les propos tenus ou les écrits produits devant une commission d’enquête (…) ne donneront lieu à aucune action en diffamation, injure ou outrage, sauf s’ils sont étrangers à l’objet de l’enquête ».
Par ailleurs, la FFKMDA est actuellement soumise à une inspection dans le cadre de la revue permanente menée par l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR) depuis plusieurs jours.