Le manager de Toulon, Pierre Mignoni, a plaidé pour l’arrêt des critiques envers la charnière du XV de France, qui a connu des difficultés au cours des deux premières journées du Tournoi des Six Nations.
« Il est nécessaire de cesser de blâmer » la paire de demi de mêlée du XV de France, qui a été mise en difficulté lors des deux premières journées du Tournoi des Six Nations, a souligné le manager de Toulon, Pierre Mignoni, lors d’une entrevue accordée à l’AFP.« Je ne pense pas que ce soit la faute de la charnière. Face à l’Irlande, on a vu une équipe de France qui n’était pas prête, pas comme les Irlandais qui étaient prêts et ça s’est vu tout de suite. La France a été prise dans tous les secteurs », a affirmé Mignoni à l’AFP. Il a ajouté : « Il faut arrêter de pointer du doigt les pauvres Matthieu Jalibert et Maxime Lucu. C’est toujours facile, je l’ai connu aussi, dès que l’équipe perdait c’était la faute de la charnière. La charnière a beaucoup de responsabilités sur le jeu, mais l’équipe entière a beaucoup de responsabilités sur le combat et les choses à faire. »
En l’absence d’Antoine Dupont, focalisé sur la préparation des épreuves de rugby à VII des Jeux olympiques de Paris 2024 et de Romain Ntamack, victime d’une rupture du ligament croisé du genou gauche en août, les Bleus s’appuient, dans le Tournoi des Six Nations, sur la charnière de Bordeaux-Bègles, composée de Matthieu Jalibert à l’ouverture et de Maxime Lucu à la mêlée.
Les performances décevantes lors de la défaite contre l’Irlande (38-17) et du succès laborieux contre l’Écosse (20-16) ont soulevé des interrogations sur la prestation des deux joueurs girondins. Après une semaine de repos, Lucu et Jalibert auront l’occasion de se rattraper contre l’Italie le 25 février à Lille, lors de la 3e journée du Tournoi.
Ancien joueur de Clermont et de Béziers, entre autres clubs, Mignoni (28 sélections – 6 essais) a remporté le Tournoi en 2002 (Grand Chelem) et en 2007 au cours de sa carrière en tant que demi de mêlé.