Alors qu’il menait confortablement 12-6 à la pause sur le terrain des Ospreys de Neath-Swansea, le Racing-Métro s’est laissé rejoindre et concède le nul (19-19) au pays de Galles. Conséquence : le club francilien voit Northampton le rejoindre en tête de la poule 5 de la Champions Cup.
Le Racing-Métro, largement dominateur pendant la première période, a laissé échapper à cinq minutes de la fin une précieuse victoire sur le chemin des quarts de finale de la Coupe d’Europe, samedi chez les Ospreys (19-19) lors de la 3e journée. Les Franciliens (10 pts) rejoignent certes en tête de la poule 5 Northampton (10 pts), qui s’était imposé un peu plus tôt avec bonus offensif à Trévise (38-15). Mais, en encaissant un essai de Josh Matavesi en fin de match (75), ils ont raté une belle occasion de s’ouvrir la voie d’un premier quart de finale de Coupe d’Europe dans leur histoire.
Pour sortir de la phase de poules, au pire comme l’un des trois meilleurs deuxièmes, ils devront a priori gagner samedi prochain au Mans contre ces mêmes Gallois puis à domicile face aux Italiens, et ensuite ramener quelque chose de Northampton lors de la dernière journée.
Les Racingmen menaient 16 à 3 à la demi-heure de jeu. Un essai de François van der Merwe, en coin après une séance de pilonnage (18), et trois pénalités de Johan Goosen leur avaient assuré une avance confortable. Mais le Racing s’est ensuite endormi après le repos, s’est montré moins précis jusqu’aux 20 dernières minutes, alors que les Ospreys sont parvenus à déployer le jeu dynamique qui leur convient. Rejoints au score par des pénalités de l’ouvreur du XV du Poireau Dan Biggar (47 et 51), les Ciel et Blanc ont pourtant crû tenir la victoire après un drop de Goosen (73) venant sanctionner leur domination retrouvée, même si l’avantage au score aurait pu être plus conséquent sans quelques fautes à l’approche de l’en-but (63 et 65). Ils l’ont finalement regretté quand Matavesi a aplati entre les poteaux après une touche rapidement jouée (75), Goosen ratant ensuite de 50 mètres une pénalité (80) puis un drop (80+2) qui auraient considérablement éclairci leur avenir européen.