Le drame de Christophe Dominici secoue toujours le rugby français. Si son épouse, Loretta Denaro, nie la thèse du suicide, un nouveau témoignage diffusé le 27 novembre par l’Équipe, met la lumière sur quelques zones d’ombre.
C’est un mystère qui bouleverse le Rugby Français. Mardi 24 novembre, Christophe Dominici était retrouvé mort au parc de Saint-Cloud. Et alors que l’enquête n’a pas encore abouti, de nouvelles infos viennent d’être dévoilées. En effet, un individu a fait part de son témoignage à l’Équipe.
Il s’agit d’un proche de Christophe Dominici, sous couvert d’anonymat qui a confié qu’un événement l’avait très fortement « attristé ». L’ancien rugbyman aurait vécu l’avortement du rachat de l’AS Béziers, comme un gros coup de massue. « Ça l’a manifestement affecté cette histoire. Pas simplement l’échec de son projet de reprise, mais tout ce qu’il y a pu avoir autour aussi. » Cette même personne a confié que les paroles et les idées de Dominici n’étaient « pas toujours très clair ». Très affecté, un état « dépressif » aurait était diagnostiqué chez l’ancien ailier. Ainsi, et pour soulager les symptômes de la dépression, un « traitement médicamenteux lourd », lui aurait été prescrit.
Ajoutons que Bernard Laporte a déclaré devant le XV de France que Christophe Dominici « ne voulait plus vivre ». La thèse du suicide est donc la plus probable. Mais l’épouse du défunt, Loretta Denaro, nie farouchement cette thèse. Il est à craindre qu’on ne sache jamais la vérité sur les circonstances de la mort de « Domi ».