L’équipe de France féminine de rugby à VII a terminé ce dimanche 6ème du tournoi de Bizarritz, dernière étape du circuit mondial. Elles ont donc raté leur qualification pour les JO 2020 de Tokyo et devront ainsi tenter de décrocher leur ticket à Kazan, en juillet prochain.
Même si elles figuraient à la troisième place l’an passé du circuit mondial, et qu’elles ont été sacrées vice-championnes du monde, les Françaises ont beaucoup de mal cette année à battre les plus grandes équipes mondiales. À Biarritz, elles ont perdu en quarts de finale face au Canada 12-5, puis en dernier match de classement face à l’Australie 24-10. « Il y a de la déception« , a déclaré l’entraîneur des Bleues, David Courteix, après l’élimination en quarts. « C’est le même match qu’hier, si ce n’est qu’on y a mis plus d’intelligence par moments aujourd’hui (…) Il faut
apprendre. Si on rend quatre ballons sur les six ou sept qu’on a à jouer, cela fait beaucoup« . De son côté, la capitaine de l’équipe Fanny Horta reste elle positive. « On échoue sur des erreurs techniques qui ne dépendent quasiment pas de nous. Il nous manque de la maîtrise, le fait de garder la tête froide (…) On progresse, surtout dans la capacité à ne pas rester sur cette frustration« .
Les tricolores devront tout donner lors du tournoi de qualification olympique à la mi-juillet à Kazan, face à la Russie, l’Angleterre, l’Irlande et l’Espagne. « Le tournoi de Kazan sera très particulier« , prévient Courteix. « Les cinq équipes qui courent après la qualification sont très proches les unes des autres. Elles ont toutes des identités de jeu extrêmement marquées, donc il y aura des oppositions de style qui vaudront le coup d’oeil. Et puis, il y aura surtout l’intensité dramatique liée à l’enjeu« . Si les Bleues échouent à ce tournoi, leur dernière chance pour se qualifier aux JO sera un tournoi de repêchage, courant 2020.