Dix athlètes composent la toute première délégation olympique de réfugiés mise en place pour les JO de Rio. Avec autant d’histoires personnelles incroyables.
Chacun des 10 athlète réfugiés qui forment cette délégation a vécu un cauchemar avant de toucher le rêve olympique.
Mardini, nageuse de 18 ans, s’apprête à concourir le 100 m papillon et 100 m nage libre. Il y a moins d’un an, elle nageait pour sa survie, lors d’un périlleux trajet vers l’île grecque de Lesbos ! La famille de Mardini s’est depuis installée en Allemagne, où elle bénéficie du statut de réfugiée. Yusra est donc fière de représenter la Syrie, le mouvement olympique et son pays d’adoption à Rio.
La délégation des réfugiés comprend un autre nageur syrien: Rami Anis, qui a fui son pays en 2011 pour ne pas être enrôlé dans l’armée. Il vit en Belgique depuis octobre 2015, après un passage par Istanbul.
Le judoka congolais Popole Misenga, 24 ans, a fui les combats à Kisangani à l’âge de 9 ans. Séparé de sa famille, il s’est caché huit jours dans la jungle avant d’être secouru et emmené dans un centre pour enfants déplacés de Kinshasa. Il a ensuite trouvé refuge au Brésil.
Une autre réfugiée congolaise, Yolande Mabika, a marché sur les traces de son compatriote en émigrant au Brésil.