A trois ans des JO de Paris, une nouvelle page va s’ouvrir mardi au Comité national olympique et sportif français (CNOSF) qui va se choisir un nouveau président avec quatre candidats en lice, dont deux semblent se détacher nettement : Thierry Rey, ex-champion olympique de judo, et Brigitte Henriques, vice-présidente de la FFF.
L’ère de Denis Masseglia, 73 ans, prend fin. Et dire qu’il n’y a pas de suspense pour sa succession ne serait pas tout à fait vrai. « Ca sera plus serré qu’on ne le pense », assure à l’AFP une source ayant connaissance des arcanes du CNOSF. Même s’il est difficile de prédire ce que révèlera le scrutin auquel vont prendre part mardi les 108 présidents de fédérations. Il met aux prises la co-présidente de la FSGT Emmanuelle Bonnet-Oulaldj, Patrice Martin, ancien champion du monde de ski nautique, et donc Thierry Rey et Brigitte Henriques. « Cela devrait se jouer entre les deux derniers, deux poids lourds », assure cette même source.
Jusqu’ici, jamais le CNOSF n’a connu de présidente depuis sa création en 1972. « Mais ça pourrait bien arriver », pronostique une autre source. Cette hypothèse a pris corps assez rapidement, dès l’annonce de la candidature fin janvier de la vice-présidente du CNOSF et de la FFF, réélue récemment sur la liste de Noël Le Graet. « Elle a le CV parfait, elle connait les instances, elle bosse dur, elle plait à pas mal de présidents », assure à l’AFP un de ses soutiens.