Début de l’US Open, avec deux Français en lice

L’US Open démarre ce jeudi à Pinehurst (Caroline du Nord). Le Français Matthieu Pavon, mieux classé mais en difficulté ces derniers temps, retrouvera son compatriote Victor Perez, moins bien classé mais en meilleure forme en ce moment.

Le golf est un sport particulier dans lequel on peut marcher sur l’eau pendant une période, puis connaître un passage à vide durant un autre moment. Un sport imprévisible, difficile à maîtriser. Matthieu Pavon, numéro 1 français et 24e joueur mondial se trouve actuellement dans ce cas de figure. Classé 12e au Masters, le Bordelais a par la suite disputé quatre tournois dont le PGA Championship. Il a manqué deux cuts, et finit 49e et 67e. Il a joué ses huit dernières parties au-dessus du par.

Toutefois, il ne semble pas paniquer. Soucieux de garder sa routine, il n’a répondu à aucun journaliste en début de semaine. Sa méforme vient peut-être de tout ce qu’il a dû digérer il y a quelques mois. Ainsi, lors de sa participation au PGA Championship le mois dernier, il avait confié au micro de Canal+ ressentir une grosse fatigue après un début d’année intense : « Je pense que je suis un peu cramé, la saison commence à tirer un peu, j’ai beaucoup enchaîné, avec de gros déplacements, la fatigue se fait un peu ressentir… »

Après avoir coupé pendant quelques temps, Pavon semble être régénéré, comme en témoignent les images et vidéos sur ses réseaux sociaux, où il partage notamment une « reco » avec Phil Mickelson, tentant de maîtriser les greens ultra-rapides et déjà injouables de Pinehurst, lieu du 124e US Open qui s’ouvre aujourd’hui.

Une compétition où il retrouvera son compatriote Victor Perez, 78e joueur mondial, qui se trouve en grande forme. Récent 3e du RBC Canadian Open, 12e du Memorial, et 3e de l’Open de Porto-Rico, il aborde cet US Open avec confiance. Après le Canadian Open, le Tarbais confiait sa joie d’avoir retrouvé son adresse sur les greens.

« Je pense que mes putts ont été exceptionnels, ce qui a toujours été mon point fort, mais c’est quelque chose que je n’ai pas été capable de faire à un haut niveau. C’est de bon augure pour la suite de la saison. » affirmait-il récemment.

De bon augure pour l’US Open, où la lecture et le contrôle de la glisse sur des greens verglacés seront des facteurs déterminants pour briller. Il espère notamment franchir le cut cette année, chose qu’il n’a jamais réussie à faire lors de ses quatres précédentes participations.