Le couperet est tombé. Le le Tribunal arbitral du sport (TAS) a infligé la peine maximale au nageur chinois, dopé récidiviste.
« Sun Yang est suspendu huit ans, à compter de la date de la décision du TAS », a indiqué le tribunal dans un communiqué publié ce vendredi. Il est sanctionné pour la destruction à coups de marteau d’un échantillon lors d’un contrôle antidopage inopiné datant de septembre 2018. « Sun Yang a commis une violation des règles antidopage, en falsifiant le contrôle antidopage. Considérant qu’il s’agit de sa deuxième violation » de ces règles, « et en l’absence de circonstances atténuantes, le jury a conclu qu’une suspension de huit ans devait être imposée », a expliqué le secrétaire général du TAS, Matthieu Reeb.
A 28 ans, Sun Yang, premier nageur chinois sacré champion olympique en 2012, se voit ainsi privé des jeux Olympiques de Tokyo dans cinq mois (24 juillet-9 août). Et, au-delà, il voit sa carrière probablement toucher à sa fin.
Le triple champion olympique (400 m et 1500 m en 2012, 200 m en 2016), sacré onze fois champion du monde, a rapidement annoncé déposer un recours contre la sanction imposée par le TAS devant le tribunal fédéral suisse. C’est sa toute dernière chance.
Sun Yang était dans le collimateur des nageurs depuis sa première suspension en 2014. « Sun Yang, il pisse violet », s’était emporté le Français Camille Lacourt lors des JO-2016 à Rio.