Carmelo Ezpeleta, le patron des Grands Prix, espère que la saison de MotoGP ne sera pas perturbée par la pandémie de COVID-19.
« Après la fin de la saison dernière, comme tout le monde, nous avons pensé que les choses pouvaient aller mieux. Nous nous préparions pour aller en Malaisie, à Jerez (Espagne) et, finalement, c’est apparu difficile. Nous avons préféré ne pas prendre de risques. Nous nous sommes dit : c’est mieux de concentrer tout au Qatar. […] Le protocole est très serré. On ne peut aller que des hôtels au circuit, pas comme en Europe, mais jusque-là (juste avant la dernière course), ça s’est très bien passé », a indiqué le patron de la MotoGP dans L’Equipe.
Et d’ajouter : « Nous parlons tous les jours avec les Grands Prix européens. Pour l’instant, tous sont confirmés, mais nous n’avons pas la confirmation d’avec ou sans spectateurs. Aujourd’hui, tout le monde dit sans spectateurs. […] Pour nous, l’important est de maintenir la saison. Un des problèmes que nous avons eu l’année dernière est que nous avons fait 15 courses très concentrées. C’est problématique pour la télévision, alors que c’est ce qui nous permet de payer tout le monde (les équipes). L’année dernière et cette année, nous n’avons pas pensé aux coûts. L’important c’est la survie. […] Pour le moment, il faut maintenir le calendrier jusqu’à Misano (en Italie, pour la 14e manche le 19 septembre). Ça ira si les choses continuent comme aujourd’hui. Ensuite, ce sont les courses hors Europe : Japon, Thaïlande, Australie et Malaisie. Nous avons beaucoup parlé avec les trois dernières. Le Japon se demande s’ils pourront faire ou non les Jeux Olympiques. Si les JO en juillet marchent bien, je pense que nous pourrons aller au Japon début octobre. Sinon, il y a la possibilité d’aller en Amérique (Argentine, Texas). Nous voulons au minimum 18 courses. »