Alors que le camp pouvait espérer deux médailles d’or aux Championnats du monde de judo, à Astana, Loïc Pietri (-81 kg) et Clarisse Agbegnenou (-63 kg) se sont inclinés en finale.
Le Japonais Takanori Nagase a remporté sa première médaille mondiale en décrochant l’or en moins de 81 kg, grâce à sa victoire en finale sur le Français Loïc Piétri. Le premier titre mondial du Japon en moins de 81 kg dans l’Histoire du judo. Le jour de son 25e anniversaire, Piétri s’est laissé endormir en finale par le Japonais Takanori Nagase et s’est laissé immobiliser après une erreur de débutant. Le Français, qui a combattu avec un bandeau à moitié sur l’oeil gauche après avoir été blessé à l’arcade lors de sa demi-finale contre le Canadien Antoine Valois-Fortier, a glané sa 3e médaille mondiale. En 2013, il s’était offert l’or et le bronze en 2014.
Le Canadien Antoine Valois-Fortier et le Brésilien Victor Penalber ont pris le bronze.
La déception est encore plus grande chez les femmes en moins de 63 kg. La Slovène Tina Trstenjak a été sacrée championne du monde pour la première fois en s’imposant face à la tenante du titre, la Française Clarisse Agbegnenou. Face à la Slovène, qu’elle avait battue lors de leurs trois dernières rencontres, elle a été sans solution sur une finale qui n’a pas été à la hauteur de la championne française. Agbgnenou avait pourtant réussi à dérouler tout au long de la journée, y compris en demi-finales face à sa grande copine, l’Israélienne Yarden Gerbi.
A 22 ans, Agbegnenou décroche néanmoins sa 3e médaille mondiale : l’or en 2014 et l’argent en 2015 et 2013. Elle est également double championne d’Europe (2014, 2013).
La Mongole Munkhzaya Tsedevsuren et la Japonaise Miku Tashiro ont pris le bronze.