Le PSG Handball s’est qualifié pour la finale de la Ligue des champions de handball en venant à bout des redoutables Hongrois de Veszprem (27-26), samedi à Cologne.
Le PSG Handball s’est qualifié samedi pour la finale de la Ligue des champions de handball, en battant en demi-finale à Cologne les Hongrois de Veszprém 27-26 à l’issue d’un match tendu et indécis jusqu’au buzzer.
Une victoire du PSG dimanche en finale serait la deuxième pour un club français, puisque Montpellier avait ouvert la voie en 2003.
Après son échec l’an dernier en demi-finale, Paris a franchi une marche immense. Les Parisiens affronteront en finale (18h00 dimanche) le vainqueur de l’autre demi-finale, qui oppose le FC Barcelone au Vardar Skopje.
Entretien avec Nikola Karabatic avant le début du Final Four :
Après Montpellier, Kiel et Barcelone, que ressentez-vous à l’idée de pouvoir remporter le trophée avec un quatrième club ?
Je m’en fiche. (un silence) C’est derrière moi et je regarde juste devant… Je ne suis pas à l’heure des bilans, à regarder en arrière, je me concentre sur ce qui arrive.
Ce qui arrive, c’est la difficulté de jouer une demi-finale samedi et une éventuelle finale dimanche.
Ce n’est même plus la difficulté, c’est au-dessus de la difficulté. On est un sport de contacts, on est un sport physique, de combat et d’intensité, et nous faire enchaîner en deux jours les deux matches les plus importants de notre saison en club, c’est pas logique. Mais nous sommes tous dans ce cas-là, les quatre équipes. Après, moi je suis prêt pour affronter ce week-end et j’espère juste qu’il n’y aura pas de gros blessés.
Est-ce qu’on peut être tenté de s’économiser en demi-finale, en pensant à la finale ?
C’est une compétition très difficile, ce sont deux matches en deux jours contre les plus grosses équipes d’Europe. On peut être tenté de faire tourner, de garder un peu d’énergie pour le match qui suivra, ça peut marcher, ça peut jouer des tours. On a vu à maintes reprises que ça peut conduire à des défaites, alors il n’y a pas de règle.
Entre le PSG, Barcelone, Skopje et Veszprém, qui est favori ?
Je ne sais pas si on peut parler de favoris. Il y a des équipes plus expérimentées que d’autres à ce niveau-là. Mais quand on regarde le parcours des quatre équipes et les joueurs qui les composent, je pense que sur ce Final Four tout est vraiment ouvert. Il n’y a pas une équipe qui se détache plus que les autres sur la forme du moment, peut-être sur le palmarès, sur l’histoire du club, et sur l’expérience, mais pas sur la forme du moment.
La réussite de votre saison se mesurera-t-elle au résultat en Ligue des champions ?
Nous sommes champions de France, nous avons gagné la coupe de la ligue, c’est une grande fierté. Mais maintenant il y a un deuxième volet qui s’ouvre avec la Ligue des champions, qui est complètement différent. Donc on n’est pas encore à l’heure du bilan. Le but, c’est de ramener une Ligue des champions à Paris, de continuer d’inscrire le club dans le top-4, même le Top-3 des meilleures équipes d’Europe. Le club a beaucoup d’ambition, nous avons beaucoup d’ambitions, et on se donne les moyens pour y arriver.