Battues après prolongations par le club danois d’Odense (31-29), les handballeuses de Metz ont vu s’évanouir une nouvelle fois leur rêve de remporter leur premier titre européen, échouant pour la quatrième fois en demi-finale de la Ligue des champions.
Sous la direction d’Emmanuel Mayonnade, les Messines ne pourront désormais prétendre qu’à la troisième place, à jouer dimanche (15h00) face à un autre club danois, Esbjerg, éliminé plus tôt dans la journée par le champion en titre hongrois, Györ.
Sacrées championnes de France il y a une semaine et vainqueures de la Coupe de France cette saison, les Messines restaient invaincues toutes compétitions confondues jusqu’à cette défaite.
Malgré leurs efforts, elles ont de nouveau échoué dans leur quête d’une première finale en Ligue des champions féminine. Après trois participations au Final Four, Metz avait terminé quatrième (2019, 2024) et troisième (2022). Cette fois encore, la défaite est intervenue après des prolongations haletantes, qu’Odense a su décrocher lors d’une fin de deuxième période très disputée.
Les Messines avaient pourtant pris l’ascendant face à l’équipe dirigée par Ole Gustav Gjekstad, triple vainqueur de la Ligue des champions en tant qu’entraîneur, qui mènera Odense à sa première finale.
Patientes en début de rencontre, les joueuses mosellanes ont fait la différence en fin de première mi-temps grâce à une défense solide et à leurs cadres, notamment Sarah Bouktit, Léna Grandveau et Lucie Granier.
Portées également par les internationales françaises et Petra Vamos, les Messines ont creusé l’écart dès la reprise (20-13 à la 38e minute). Cléopâtre Darleux s’est illustrée dans les buts après un début de match plus compliqué, galvanisant les quelque 700 supporters messins rassemblés dans le MVM Dome de Budapest.
Cependant, un 6-0 encaissé en milieu de seconde période a relancé Odense, grâce notamment à l’expérience de Katrine Lunde. Ce retour a conduit les deux équipes à disputer dix minutes supplémentaires, fatales aux Messines, avec une Lunde héroïque dans ses cages.