Les handballeuses françaises se sont qualifiées pour les jeux Olympiques en battant le Japon 25 à 17 dimanche à Metz. La France participera pour la cinquième fois d’affilée aux Jeux, au mois d’août à Rio. Elle n’est encore jamais montée sur le podium.
Les Bleues sont parvenues à surmonter la pression qui pesait sur leurs épaules et ont fait respecter assez facilement la hiérarchie face aux 19e du dernier Mondial.
Les Françaises ont commencé le match un peu tendues. Après la défaite dès le premier match contre les Néerlandaises vendredi (24-17), elles n’avaient plus le droit à l’erreur. La victoire doit beaucoup à Allison Pineau, meilleure buteuse (7). C’est elle qui a permis à l’équipe de ne pas se laisser gagner par le doute en début de match, marquant les quatre premiers buts français. Presque toujours en tête grâce à leur agressivité défensive, mais tenues au score jusqu’au début de la seconde mi-temps (13-11), les Bleues se sont définitivement envolées en fin de match en faisant parler leurs qualités physiques.
Olivier Krumbholz, rappelé après l’échec au Mondial, a rempli la première partie de son contrat. Certes cette qualification ne peut pas passer pour un exploit car les Françaises étaient dans un groupe très abordable. Mais l’entraîneur emblématique du hand français, déjà aux commandes de 1998 à 2013, a réussi à ramener la sérénité dans un groupe secoué par une affaire extra sportive. Ce match à quitte ou double n’était pas facile à gérer, mais nous l’avons très bien fait, surtout nos joueuses d’expérience. C’était plus facile grâce à notre défense de fer, a commenté Krumbholz. Les Bleues ne se cachent pas de viser le podium à Rio, l’objectif suprême de Krumbholz qui s’y est cassé les dents quatre fois de suite de 2000 à 2012. On n’y va pas pour danser la samba !, a plaisanté Béatrice Edwige.